Abstract

Depuis longtemps, les questions de violence conjugale et familiale au sein des communautés autochtones présentent des défis uniques pour ces communautés et pour la justice criminelle. L’insatisfaction face aux réponses légales, particulièrement face aux politiques de mise en accusation obligatoire, dont les implications pour les victimes et les familles sont, dans le meilleur des cas, mixtes, a amorcé un changement vers la justice réparatrice, laquelle est perçue comme étant plus appropriée culturellement et comme montrant plus de respect envers les familles autochtones. Par contre, des défis importants découlent de la communauté, de la culture et du contexte, lesquels doivent être sérieusement adressés avant que la justice réparatrice puisse être un choix viable, sécuritaire et durable pour les communautés autochtones aux prises avec la violence. Se basant sur des années de travail au sein des communautés cries, cet article explore les réalités de la violence conjugale et des réponses réparatrices. Il soutient qu’un travail supplémentaire doit être fait avant que les processus de réparation puissent être utilisés contre la violence conjugale dans ces communautés.

Abstract

The issue of partner and family violence in Aboriginal settings has long presented unique challenges for communities and criminal justice. Dissatisfaction with conventional legal responses, and especially with mandatory charging policies, whose implications for victims and families are, at best, mixed, has initiated a shift toward restorative justice, which is perceived to be more culturally appropriate and respectful of Aboriginal families. However, there are significant challenges arising from issues of community, culture, and context that must be seriously engaged before restorative justice can offer viable, safe, and sustainable alternatives to Aboriginal communities struggling with violence. Drawing upon years of work with Cree communities, this article explores the realities of intimate violence and restorative responses, arguing that there is additional work to be done before restorative processes can be applied to intimate violence in these communities.

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