Abstract

L’objectif de l’étude est de contribuer au discours sur les médias en investiguant les cadres et les techniques journalistiques utilisés par les médias de masse afin d’établir les limites pour comprendre les policiers et les protestataires lors du Sommet du G20 de 2010, tous changements temporels et l’applicabilité de la hiérarchie de crédibilité. À l’aide de données (2009 à 2011) tirées de deux journaux nationaux et d’un journal local, une analyse de cadres est utilisée pour démonter comment les médias délimitent les comportements et les événements ainsi que les définisseurs primaires et secondaires de la réalité et comment les policiers et les protestataires sont dépeints comme des problèmes sociaux. Les résultats suggèrent que la manière dont les médias dépeignent les acteurs sociaux est délimitée par une structure inférentielle qui va de la violence des protestataires avant le Sommet à la violence des policiers après le Sommet. Une couverture épisodique et la décontextualisation des gens et des événements créent des frontières à la discussion par le biais de cadres génériques d’attribution de la responsabilité, de conflits, de conséquences économiques et d’élément humain dans les domaines de la sécurité, des problèmes sociaux et de la controverse. Nous concluons que les résultats s’éloignent d’études précédentes en suggérant une reconceptualisation de la hiérarchie de la crédibilité. Au sein des cadres de conflit et d’élément humain, cette crise a déstabilisé la police en tant que définisseurs primaires de crime au profit des citoyens et des protestataires.

Abstract

The objective of the study is to contribute to the discourse about media by investigating frames and journalistic techniques used by the corporate mass media to establish boundaries for understanding police and protesters at the 2010 G20 Summit, any temporal changes, and the applicability of the hierarchy of credibility at this international protest event. Using data from 2009 to 2011 in two national and one local newspaper, a frame analysis seeks to uncover how the media frame behaviour and events, what are the primary and second definers of reality, and how the police and protesters are depicted as social problems. The findings suggest that media portrayals of the social actors are framed within an inferential structure that shifts from protester violence before the summits to police violence afterward. Episodic coverage and the decontextualization of people and events create the boundaries for discussion, through the use of the attribution-of-responsibility, conflict, economic-consequences, and human-interest generic frames in the areas of security, social problems, and controversy. We conclude that the results depart from previous research by suggesting a reconceptualization of the hierarchy of credibility. Within conflict and human interest frames, this crisis event destabilized the police as primary definers of crime in favour of citizens and protesters.

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