Abstract

In this article, Margaret Conrad reflects on her four-decade career as a historian. She takes an autobiographical approach, tracing her interest in the past to an evangelical upbringing in rural Nova Scotia and the dramatic changes in post–Second World War Canada that begged historical reflection. On the leading edge of the baby boom, she benefitted from reforms in education that set her on the path to an academic career focusing on Atlantic Canadian history, Women’s Studies, and Digital Humanities. History, she argues, is always relevant, serving as a vehicle for wisdom and agency in a world where power struggles are contextualized by the past but the outcome never certain.

Dans cet article, Margaret Conrad discute de sa carrière d’historienne qui s’échelonne sur une période de quarante ans. Elle adopte une approche autobiographique, retraçant l’origine de son intérêt pour le passé à son éducation évangélique en région rurale néo-écossaise et aux changements dramatiques du Canada d’après-guerre qui exigeaient une réflexion historienne. Appartenant aux premières cohortes du baby-boom, elle a profité des réformes en éducation qui l’ont enlignée vers une carrière universitaire dédiée à l’histoire du Canada atlantique, aux études féministes et aux ‘digital humanities.’ L’histoire, soutient-elle, est toujours pertinente, servant de courroie de transmission à la sagesse et de moteur à l’action dans un monde où les luttes de pouvoir sont mises en contexte par le passé, mais leur aboutissement jamais certain.

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