Abstract

This article explores the entanglement of city planning with settler claims to Indian reserves in Vancouver. The Plan for the City of Vancouver, first published in 1928, devoted significant attention to the Kitsilano and Musqueam reserves. In the decades that followed, municipal officials drew upon the plan in their descriptions of the particular problems created by reserves in the city. Municipal officials came to think that the reserves harmed the rest of Vancouver and that modern urban areas presented a special case for dispossession. Marshalling the theories and methods of city planning in their attempts to control and acquire the reserves from the 1930s to the 1950s, city officials fashioned a distinctively municipal colonialism.

Cet article examine la façon dont la planification urbaine se mêle aux prétentions des citadins sur les terres des réserves amérindiennes à Vancouver. Le Plan pour la Ville de Vancouver publié en 1928 s’étend considérablement sur la question des réserves Kitsilano et Musqueam. Au cours des décennies qui suivent, les fonctionnaires municipaux puisent à cette source lorsqu’ils décrivent les problèmes particuliers créés par la présence de réserves dans la ville. Ils en viennent à penser que ces réserves nuisent au reste de Vancouver et que les zones urbaines modernes présentent un cas particulier justifiant la confiscation des terres. Prenant appui sur les théories et les méthodes de la planification urbaine pour mieux contrôler et acquérir les réserves, les fonctionnaires de la Ville élaborent, entre les années 1930 et les années 1950, un colonialisme municipal original.

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