Abstract

This paper contributes to the literature on the intersections of age, generation, immigrant status, and racialization. In particular, it will bring into the discussion: (1) the perspectives of victims and service providers on the causes of, barriers to, and alleviation of abuse of older adults; and (2) continuities and changes in the social meanings of age, including the intersectionalities between age and other social hierarchies, such as immigrant status and membership in a racialized group. Using data obtained from a study consisting of interviews of service providers, and older adult abuse victims in the Toronto Punjabi and Tamil communities, this paper seeks to answer questions regarding the causes of family violence, barriers to obtaining services, and proposed solutions. The main themes arising from the respondents’ views fall within structural and cultural categories, with language barriers, the role of culture, and stigmatization among others emerging as key factors. Importantly, the data suggests that there exists a disconnect between victims and service providers, with the majority of victims supporting an anti-racist approach, while the majority of service providers fall within the multicultural model. This study suggests that the problem of abuse of older adults is compounded by deficient service provision and government policy. The recommended solution is to reach beyond culturally and linguistically specific services toward full engagement with immigrant communities, to prevent further harm toward older immigrant adults.

Cet article contribue à la recherche menée aux points de croisement de l’âge, de la génération, du statut d’immigré et de la racialisation. Il enrichit particulièrement le débat portant sur : 1) les perspectives des victimes et des fournisseurs de services sur ce qui cause, entrave ou réduit les abus envers les personnes âgées, et 2) la continuité et les changements au sens social de la vieillesse, y inclus les intersectionalités entre l’âge et d’autres hiérarchies sociales, telles que le statut d’immigré ou l’appartenance à un groupe racialisé. Nous nous fondons sur les données recueillies dans une étude menée à partir d’entrevues avec des prestataires de services et des aînés victimes d’abus dans les communautés punjabies et tamiles de Toronto, pour tenter ici de répondre aux questions sur les causes de la violence familiale, les obstacles à l’obtention de services et les solutions proposées. Les principaux thèmes soulevés du point de vue des répondants tombent dans des catégories structurelles et culturelles, dont les facteurs clés qui émergent parmi d’autres sont la barrière de la langue, le rôle de la culture et la stigmatisation. Il est important de souligner que les données indiquent un fossé entre les victimes et les pourvoyeurs de services, la majorité des unes supportant une approche antiraciste, alors que les autres s’inscrivent en majorité dans le modèle multiculturel. Cette étude donne à penser que le problème de l’abus de personnes âgées est aggravé par une offre de services et une politique gouvernementale déficientes. La solution recommandée est d’aller au-delà de services spécifiquement culturels et linguistiques pour s’engager totalement auprès des communautés immigrées afin d’éviter que les torts envers leurs aînés continuent.

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