Abstract

This paper examines the emergence of “Canadian” as a national ethnic origin by conducting: (i) a trend analysis on identifying as “Canadian” using microdata from the 1991, 1996, and 2001 Censuses of Canada; and (ii) descriptive and multivariate analyses to examine characteristics associated with identifying as “Canadian.” The trend analysis reveals large and statistically significant increases in identification as “Canadian.” Several factors, including birth in Canada, French language background, Quebec residence, lower education, younger age, and non-metropolitan residence are associated with identifying as “Canadian.” Estimating logistic regression models for three language groups—Anglophones, Francophones, and English and French bilinguals—for each census show similar (e.g., education, age) and different (e.g., religion, province) effects of explanatory variables for language groups and over time, and also confirm the important role of a French language background. By 2001, for example, Francophones were more than three times as likely as Anglophones to identify as “Canadian.” We discuss possible explanations for the findings, including “Canadian” ethnic identification as a reaction to increased immigration and different meanings of “Canadian” ethnicity for Anglophones and Francophones; several areas for future research; and implications of new national ethnic identities such as “Canadian” for studying ethnicity.

Cet article porte sur l’émergence du terme « canadien » au sens d’origine ethnique nationale en menant : 1) une analyse de la tendance à s’identifier comme « canadien » à partir des micro-données fournies par les recensements du Canada de 1992, 1996 et 2001 et 2) des analyses descriptives à plusieurs variables pour étudier les caractéristiques de cette appartenance. L’analyse de la tendance révèle une augmentation importante et statistiquement significative du fait de s’identifier comme « canadien ». Plusieurs facteurs, dont le fait d’être né au Canada, de résider au Québec, de ne pas habiter dans une métropole, et un contexte de langue française, une éducation moins avancée ou un âge plus jeune sont liés à une « canadianité » identitaire. L’estimation des modèles de régression logistique pour les trois groupes linguistiques – Anglophones, Francophones et Bilingues anglais-français – montre que les effets des variables explicatives pour les groupes de langue sont semblables (comme dans le cas de l’éducation et de l’âge) ou différents (comme dans le cas de la religion et de la province) et qu’ils évoluent d’un recensement à l’autre. Elle confirme, par ailleurs, le rôle important du contexte français. En 2001, par exemple, il est trois fois plus probable que les Francophones s’identifieront comme « canadiens » que les Anglophones. Nous examinons les explications possibles de ces résultats, y inclus une ethnicité identitaire « canadienne » en réaction à une immigration en hausse et les différences de sens d’une « canadianité » ethnique chez les Anglophones et chez les Francophones, ainsi que plusieurs champs pour la recherche à venir et les implications de nouvelles identité ethniques nationales, comme la « canadienne », pour les études sur l’ethnicité.

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