Abstract

Many Africans migrating to new countries view this as a temporary economic move. Most hope to return to their homelands, after acquiring sufficient money and resources to live comfortably. However, for many African immigrants relocated in Canada, there is an “emotional reconstruction” of “home” as they begin to regard their adopted country as their permanent home. This deconstruction and reconstruction process involves very complex processes of emotional, cultural, economic, and social adjustment. This study of African immigrants in three Canadian cities—Montreal, Toronto and Winnipeg—demonstrates how they continue to maintain a strong attachment to their homelands, while struggling with adapting to their new country.

Beaucoup d’Africains qui émigrent dans de nouveaux pays, pensent que ce n’est qu’un geste tem-poraire de caractère économique. La plupart espèrent revenir dans leur patrie, une fois acquis l’argent et les ressources qui leur permettront de vivre confortablement. Cependant, pour nombre d’émigrés africains relocalisés au Canada, une «reconstruction émotionnelle» d’un «chez soi» s’élabore au fur et à mesure que leur terre d’adoption devient pour eux un domicile permanent. Ce processus de déconstruction et de reconstruction comprend un mécanisme très complexe d’ajustement émotionnel, culturel, économique et social. L’étude ci-dessous d’émigrés africains dans trois villes canadiennes – Montréal, Toronto et Winnipeg – montre comment ils continuent à maintenir un lien fort avec leur pays d’origine, tout en luttant pour s’adapter à leur nouveau pays.

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