Abstract

This article addresses the range and prevalence of continuing surveillance forms and practices imposed on indigenous peoples wherein indigenous peoples are constructed as potential insurgents, terrorists and criminals collectively or individually threatening the security of the Canadian oligarchic state. I discuss how “securitization spreads out to connect diverse issues together” and how “the discursive framework of securitization therefore links issues in a selective way that reflects an underlying political rationality” (Gledhill 2008: 4–5, emphasis added). That underlying state rationality is colonialism.

Abstract

Cet article décrit la portée et la prévalence des formes et pratiques de surveillance continue imposées aux populations autochtones, où celles-ci sont mises en scène tels des insurgés, des terroristes et des criminels potentiels qui, à titre individuel ou collectif, menacent la sécurité de l’État oligarchique canadien. Je discute comment « la sécurisation s’étend pour relier entre eux divers enjeux » et comment « le cadre discursif de la sécurisation relie donc des enjeux de manière sélective reflétant une rationalité politique sous-jacente » (Gledhill 2008: 4–5, nous soulignons). Cette rationalité d’État sous-jacente n’est autre que le colonialisme.

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