Abstract

Since the early 1990s, Canada has become a primary destination for individuals who make refugee claims on the basis of sexual orientation persecution. Based on interviews with lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) identified refugee claimants, social workers and refugee lawyers in Toronto, I argue that LGBT refugees and those who work with them are enmeshed in a system predicated upon highly malleable, historically and socio-politically specific sexual terms and identities that privilege particular gendered, classed and raced interests and, thus, place LGBT refugees from non-North American societies in a particularly vulnerable position.

Abstract

Depuis le début des années 1990, le Canada est devenu une destination de choix pour les individus qui demandent le statut de réfugié en raison de la persécution de leur orientation sexuelle. A partir d’entrevues auprès de demandeurs d’asile lesbiennes, gays, bisexuel-les et transgenres (LGBT), ainsi qu’avec des travailleurs sociaux et des avocats en immigration de Toronto, j’avance l’argument que les réfugiés LGBT et ceux qui travaillent avec eux sont empêtrés dans un système basé sur des catégories et des identités sexuelles hautement malléables aux plans historique et sociopolitique, qui privilégient des intérêts particuliers de genre, de classe et de race. De la sorte, ce système place les réfugiés LGBT en provenance de sociétés autres que nord-américaines dans une position particulièrement vulnérable.

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