Abstract

With a focus on the productive tensions of displacements and agency, this article discusses archival traces of intimacy and tactics of space-making that mobilize queer Asian men in the diaspora. The theoretical considerations and ethnographic examples offered highlight how ephemeral experiences of sociality and belonging reveal the persistent labour of reconstituting the lifeworlds of queer Asian migrant subjects against displacements—from city streets, to a video website, to a commuter train, to a night market—and argues for a rethinking of the meaning of politics in mobilities research through the modalities of survival and mobilities-in-difference.

Abstract

Avec une attention particulière pour les tensions productives liées aux déplacements et à l’agencéité, cet article porte sur les traces de l’intimité et les tactiques de production de l’espace qui mobilisent les hommes queer de la diaspora asiatique. Les propos ethnographiques et théoriques illustrent comment des expériences éphémères de socialité et d’appartenance révèlent le travail continuel nécessaire pour reconstituer les mondes vécus de sujets immigrants asiatiques queer, face aux formes de déplacements. Celles-ci s’actualisent aussi bien dans les rues de la ville que sur un site web de vidéos, dans un train de banlieue ou dans un marché de nuit. Ainsi ce texte plaide en faveur d’une reconsidération de la signification du politique dans les recherches sur les mobilités au travers des modalités de survie et de mobilités-dans-la-différence.

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