Abstract

Obama's rise to the U.S. presidency in 2008 gave many supporters of Africa the false hope that U.S. policy toward Africa would become more progressive. When such a shift failed to transpire, advocates argued that the major economic crisis in the U.S. monopolized the president's attention and that his second term would create new opportunities for the continent. These claims failed to take into account the deep-rooted U.S. interests that dominate Africa policy with or without Obama. In addition, most of the Africa advocates have ignored the influence of the new breed of African Americans who staff key positions in the Department of State and whose priority is their own careers rather than a just policy toward the continent. Finally, most African leaders have not advocated for African interests and instead have pursued their particularistic agendas, leaving Africa vulnerable. Given this context, it is unlikely that Obama's second term will introduce an Africa-friendly policy.

L'ascension de Barack Obama à la présidence des États-Unis en 2008 a donné à de nombreux défenseurs de l'Afrique le faux espoir que la politique américaine envers l'Afrique deviendrait plus progressiste. Lorsque cet espoir ne s'est pas matérialisé, les représentants de l'administration ont soutenu que la crise économique majeure d'alors aux États-Unis a monopolisé l'attention du nouveau président, et que son deuxième mandat engendrerait de nouvelles opportunités pour le continent. Ces affirmations ont négligé de prendre en compte les intérêts américains profondément ancrés dans les motivations qui animent la politique africaine, avec ou sans Obama. De plus, la plupart des défenseurs de l'Afrique ont ignoré l'influence de la nouvelle vague d'Africains Américains qui occupent des positions clé au Conseil d'État et qui donnent priorité à leurs propres carrières plutôt qu'à une politique juste envers le continent. Enfin, au lieu de défendre les intérêts du continent, la plupart des leaders africains poursuivent leurs agendas personnels en laissant derrière eux une Afrique vulnérable. Étant donné ce contexte, il est improbable que le deuxième mandat d'Obama introduise une politique plus à l'écoute des intérêts de l'Afrique.

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