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SEcTION A Le concept connaissances: application et gestion La connaissance peut être comparée à un vin fin. Le chercheur la vinifie, le scientifique la met en bouteille dans du papier, les collègues la goûtent et émettent des critiques, le journal lui appose une étiquette, les syst èmes d’archivage la rangent soigneusement dans un cellier. Merveilleux! Mais cela pose juste un petit problème: le vin n’est utile que si quelqu’un le boit. Le vin qui reste dans sa bouteille n’étanche pas la soif. L’AC débouche la bouteille, verse le vin dans un verre et le sert. Le chercheur peut confier cette étape du travail à un courtier, mais ne doit en aucun cas s’en remettre au hasard. En effet, cela signifierait s’en remettre à 24 000 journaux et plusieurs millions d’articles scientifiques . Quelles sont les probabilités pour que la bonne personne trouve vos publications… même en cherchant, et encore moins par hasard? Par conséquent, le véritable chercheur doit s’assurer que les connaissances continuent de vivre après leur publication; il doit savoir quelles, comment, où, quand et à qui les informations doivent être communiqu ées. La présente section explique comment procéder pour que les données probantes se traduisent en action, pour qu’il n’y ait pas d’écart entre le «savoir» et le «faire». C’est comme cela, et pas autrement , que la recherche pourra prétendre faire plus que produire des documents. Elle pourra atteindre un objectif. La plus grande connaissance ou découverte du monde est vaine si elle reste méconnue. Pour que la recherche ait un impact, elle doit être connue – et comprise – de ceux qui sont en position d’apporter des changements. Le moyen de la faire connaître et comprendre, afin qu’elle se traduise en action, s’appelle l’application des connaissances. ...

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