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1. MASTERS, W.H., JOHNSON, V.E., «The Sexual Response Cycles of the Human Male and Female : Comparative Anatomy and Physiology », in F.A. Beach (Ed.) : Sex and Behavior, 1965, p. 512-527, 533 et 534. Reproduit avec la permission de John Wiley & Sons, Inc. Tous droits réservés. Les cycles de la réponse sexuelle de l'homme et de la femme : anatomie et physiologie comparées1 par W.H. MASTERS Virginia E. JOHNSON [18.222.69.152] Project MUSE (2024-04-23 16:33 GMT) Nous avons publié, au cours des six dernières années, une série d'articles dans lesquels les réactions anatomiques de l'homme et de la femme à une stimulation sexuelle efficace, étaient présentées en détail. En résumant celles-ci dans leurs grandes lignes à partir de ces rapports, nous établirons une comparaison entre les schèmes de réaction sexuelle masculine et féminine. Nous attirerons avant tout l'attention sur les remarquables similitudes entre les réactions anatomiques et physiologiques sexuelles de l'homme et de la femme. Depuis des décennies, les normes de notre culture avaient fait obstacle à la recherche scientifique objective sur les multiples aspects du comportement sexuel humain. Les tabous ont fortement été ébranlés par les travaux des pionniers tels que Dickinson (1933), Beach (1918, 1950), Ford et Beach (1951), Kinsey, Pomeroy, Martin et Gebhard (1953). Le principal résultat de l'incroyable productivité de ces chercheurs a été la mise en place d'une exigence scientifique bien arrêtée pour que les conceptions psychologiques du comportement sexuel humain trouvent un support dans la réalité biologique. LES QUATRE PHASES DU CYCLE DE LA RÉPONSE SEXUELLE Le cycle de la réponse sexuelle a été arbitrairement divisé en quatre phases par le Centre d'études sur la biologie reproductive2 , de manière à fournir un cadre pour décrire les réactions anatomiques à la stimulation sexuelle. Plusieurs de ces réactions sont d'une telle brièveté qu'elles peuvent être situées dans une seule phase du cycle. D'autres types de réactions s'élaborent avec une telle amplitude 2. Ces articles, ainsi que ceux qui paraîtront plus tard, livrent une partie seulement des résultats obtenus dans le cadre d'un programme de recherche à long terme organisé par le Centre d'études sur la biologie reproductive (Division of Reproductive Biology) au Département d'obstétrique et de gynécologie de l'École de médecine, à l'Université Washington, et ont été poursuivis depuis janvier 1961, sous les auspices de la Reproductive Biology Foundation à St. Louis, dans le Missouri. qu'elles peuvent être observées travers le cycle tout entier de la réponse sexuelle. Les quatre phases du cycle de la réponse sexuelle féminine ont été présentées comme étant celles de l'excitation, du plateau, de l'orgasme et de la résolution (Masters, 1959, 1960; Masters et Johnson, 1960, 1961). Cette terminologie a été retenue d'une façon satisfaisante pour la description de la réponse sexuelle masculine, en y ajoutant simplement une «phase réfractaire» au début de la phase de résolution, immédiatement après celle de l'orgasme (Masters et Johnson, 1963, 1964). Les phases successives de ce double cycle sont présentées graphiquement aux figures 1 et 2 ci-dessous : 256 SEXOLOGIE CONTEMPORAINE La phase d'excitation Chez les deux sexes, une phase d'excitation (figures 1 et 2) peut apparaître à la suite de n'importe quelle forme de stimulation sexuelle, qu'elle soit d'origine psychique ou physique. Des variations dans les modes de stimulation peuvent écourter, prolonger ou même interrompre la phase de l'excitation, spécialement si le changement dans la stimulation devient physiquement irritant ou psychologiquement inacceptable (ou les deux à la fois). La phase en plateau Si la stimulation sexuelle est maintenue efficacement, la seconde phase du cycle de la réponse sexuelle est atteinte par l'homme ou la femme en état d'excitation (figures 1 et 2). À ce niveau de stimulation, le degré de tension sexuelle est élevé et est caractérisé par des signes physiques évidents de vasocongestion périphérique et profonde, non seulement de la région pelvienne, mais de tout le corps. La sensibilité à des stimuli de moindre intensité, étrangers à la concentration sexuelle, est affaiblie et même nulle ; toute l'économie énergétique du corps étant engagée dans un...

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