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3 The arrival of the British and other immigrants from the mid-eighteenth century onwards brought to Québec a different approach to religious architecture that was a concrete reflection of Protestant Christian and other religious communities, whose beliefs inspired an essentially different religious architecture as to its ritual role and aesthetic presence. In addition, those parishes or congregations usually consisted of smaller numbers of adherents and, with few exceptions, had to depend on volunteer financing rather than assessments for construction costs. It is necessary to bear that in mind in Québec, where the Roman Catholic majority, in terms of the number, size, and architectural impact of many religious sites, tends to more easily capture academic and political attention as regards heritage religious sites. In addition, the Roman Catholic tradition’s policy towards ownership and management of its real estate assets, dealt with elsewhere in this symposium, differs from that of other religious proprietors of heritage sites in Québec—the Protestant, including Anglican, the Orthodox and the Jewish traditions. This paper outlines the real estate policies of those other important contributors to Québec history and culture, to ensure that any generic recommendations and policies for our religious heritage buildings be inclusive and visionary. One must also consider that, with time, Muslim, Hindu, and other religious faiths will have produced or will occupy buildings that will claim heritage recognition. It also examines the experiences of the past decades for other traditions, because the “real estate crisis” occurred earlier among traditions other than Roman Catholic, due to important demographic changes since the 1970s. Les traditions religieuses minoritaires au Québec Disposition des sites excédentaires Robert J. Koffend1© 2006 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Quel avenir pour quelles églises?, Lucie K. Morisset, Luc Noppen et Thomas Coomans (dir.), ISBN 2-7605-1431-5 • D1431N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 86 Quel avenir pour quelles églises? / What future for which churches?© 2006 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Quel avenir pour quelles églises?, Lucie K. Morisset, Luc Noppen et Thomas Coomans (dir.), ISBN 2-7605-1431-5 • D1431N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés Durant le colloque «Quel avenir pour quelles églises?», nous avons été privilégiés de pouvoir partager l’expérience d’autres sociétés devant le défi que représente cet héritage précaire qu’est le patrimoine religieux. Il s’agit d’un patrimoine lourd dans le sens qu’il aurait été construit avec une vision quelque peu innocente des problèmes que présentent l’usure du temps, le ravage des révolutions et l’évolution sociétale. Je suis frappé par une certaine similitude entre les situations historiques ailleurs – la dominance d’une confession à l’échelle «nationale», souvent une différente confession après la Réforme, dont le sous-produit immédiat est un visage culturel autant que cultuel. Du moins, ces nouveaux modèles de la religion chrétienne en Europe subissaient des influences et un contrôle plutôt local que papal. À ses débuts, la Nouvelle-France, fille de la Fille Aînée de l’Église, s’est trouvée dans le manteau d’hiver religieux de sa mère..., mais fourni par les protestants, littéralement. Car les premiers protestants au Québec, huguenots associés au commerce de la fourrure – comme Pierre Chauvin qui s’établit à Tadoussac en 1660 –, marchands et marins des villes côtières de France (Rouen, Dieppe, La Rochelle, Bordeaux et ailleurs), se sont établis ici bien avant les événements que certains aiment encore appeler«la conquête». Mais, le cardinal Richelieu a décidé que les filles du roi ne devaient s’approprier qu’un seul manteau religieux et a supprimé la pratique protestante en Nouvelle-France après 1627. Donc, seule l’arrivée des militaires et des commerçants anglais et écossais assurait une présence continue des confessions chrétiennes autres que catholique, notamment l’Église anglicane et l’Église presbytérienne. La situation politique dans les colonies américaines à l’époque constituait un fort incitatif pour les...

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