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A N N E X E 10 Au fil des ans, de nombreux langages ont été proposés pour manipuler des bases de données relationnelles : l’algèbre relationnelle, le calcul relationnel, Query-by-Example (QBE), SEQUEL qui est devenu par la suite SQL (Structured Query Language) et quelques autres. SQL est aujourd ’hui la norme qui est supportée par la plupart des systèmes de gestion de bases de données sur le marché. C’est un langage non procédural très puissant mais qui, par contre, exige une formation assez poussée. Par conséquent, il est surtout utilisé par les professionnels lors de la réalisation physique des systèmes d’information. QBE a été développé par IBM dans les années 1970. L’objectif de ses concepteurs était de fournir un moyen facile de formuler des requêtes sur des bases de données relationnelles. On voulait minimiser le nombre de concepts nécessaires à connaître avant d’être capable de les utiliser efficacement. On a donc développé un langage visuel basé sur l’utilisation de tables avec une syntaxe très simple. Le langage simule la manipulation manuelle des tables. Mais, tout en étant simple, le langage est quand même performant . Il peut effectuer la plupart des requêtes permises par les autres langages. Comme il est graphique et nécessite peu de concepts, il peut donc être utilisé par le concepteur de base de données pour communiquer avec l’utilisateur, pour tester les requêtes sur la base de données et pour faire QBE: un langage de requête 606 606 606 606 606 Le développement de systèmes d’information le lien avec les programmeurs qui eux utiliseront un langage comme SQL pour programmer les accès à la base de données. Il est intéressant de remarquer que des variations de ce langage sont implantées dans la plupart des systèmes de gestion de bases de données populaires que l’on retrouve sur le marché. Par exemple, le logiciel de gestion de bases de données ACCESS de la compagnie Microsoft propose en plus de SQL un langage de requête basé sur l’utilisation de tables qui est très similaire à QBE. À quelques exceptions près, ce que nous allons décrire ici est la version originale de IBM. Cependant, dans le but de faciliter la compréhension, les commandes ont été traduites en français et quelques modifications mineures ont été apportées à la syntaxe. De plus, nous ne décrirons que la partie requête du langage. Nous ne verrons pas les aspects de création de tables, mise à jour des données et contrôle de la base de données. Une requête sur une base de données se formule en suivant les étapes suivantes: ◆ Choix des tables. Comme nous sommes en présence d’une base de données relationnelles composée de plusieurs tables, il faut spécifier les tables d’où proviendront les données. ◆ Choix des attributs qui apparaîtront dans la requête. ◆ Formulation des critères pour choisir les enregistrements qui appara îtront dans les résultats. Comme les tables peuvent contenir un très grand nombre d’enregistrements, une bonne requête ne présentera que les enregistrements qui sont pertinents aux utilisateurs. D’où l’importance de spécifier les bons critères de recherche. ◆ Tri des enregistrements. La formulation d’une requête commence par l’examen attentif du diagramme de structure de la base de données. Il est illusoire de vouloir formuler correctement une requête, même simple, sans comprendre à fond la structure de la base de données. Pour illustrer le langage QBE, nous utiliserons la base de données suivante qui décrit les commandes passées par les clients de l’entreprise. L’attribut Numéro de l’employé est conservé dans la table COMMANDE car chaque commande est associée à un employé particulier et une partie du salaire des employés est composée de commissions basées sur le montant des ventes. [18.118.140.108] Project MUSE (2024-04-19 13:39 GMT) Annexe 10 – QBE : un langage de requête 607 607 607 607 607 Dans le langage QBE, l’utilisateur, au lieu de fournir la procédure qui indique comment aller chercher les données dans la base de données, donne un exemple de...

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