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Conclusion Constats et voies de développement pour la recherche et l’innovation en matière de formation et de développement professionnel des enseignants dans le domaine des sciences, de la technologie et des mathématiques Christine Couture Université du Québec à Chicoutimi Liliane Dionne Université d’Ottawa C  met en exergue des textes portant sur la recherche ou la mise en place de dispositifs de formation et de développement professionnel des enseignants en sciences, technologie et mathématiques, tant en Belgique et en France que dans diverses provinces canadiennes, soit le Nouveau-Brunswick, l’Ontario, le Québec et la Saskatchewan. De l’analyse croisée des contributions rassemblées dans cet ouvrage se dégagent d’intéressantes pistes à retenir. Parmi ces pistes, soulignons le regard renouvelé que l’on porte sur la problématique de l’apprentissage des sciences, particulièrement chez les jeunes élèves. Dans le prolongement de cette problématique, une réflexion relative aux visées de l’enseignement et de l’apprentissage des sciences et de la technologie émerge de plusieurs chapitres. En complément, il ressort l’importance des activités langagières en sciences, en particulier lorsque l’on s’attarde aux contenus à enseigner mis en évidence par quelques auteurs. Du côté de la formation initiale, l’adaptation des modes de livraison selon différentes clientèles relance la nécessaire question de l’arrimage entre la formation disciplinaire et la formation didactique et pédagogique, problématique mise en rappel dans les articles portant sur certains dispositifs de formation à l’enseignement. Dans cette perspective, l’instauration d’une Conclusion 311 14-SciMath_concl:01_SciMath_Intro 16/02/10 16:42 Page 311 pratique réflexive est proposée à double titre de dispositif de formation à exploiter, tant du côté de la formation initiale que de la formation continue . En matière de formation continue et de développement professionnel des enseignants, une intention commune se dégage d’exemples proposés de communautés de pratique, de communautés d’apprentissage, d’accompagnement d’enseignants ou de recherches collaboratives , soit celle de travailler conjointement avec les enseignants en tenant particulièrement compte de leur contexte de travail. Ces exemples ouvrent ainsi des voies multiples à explorer pour le renouvellement des pratiques de formation. Le partage d’intentions communes est frappant dans toutes ces pistes soulevées par les auteurs et que nous reprenons ici. Une toile de fond constructiviste ressort en filigrane de l’ensemble des textes. En effet, plusieurs puisent aux fondements constructivistes les ancrages nécessaires pour mieux situer leurs propos (Orange Ravachol; Laplante; Bêty; Gauthier et Gaudreau; Couture; Trudel et Métioui; Briaud; Proulx; Bednarz et Barry; Dionne et Helliwell; Sylla et De Vos). Cette apparente unanimité témoigne de l’influence actuelle de ce paradigme pour orienter nos pratiques de recherche et de formation, ainsi que nos discours. Par ailleurs, les fondements constructivistes servent à la fois différentes intentions: la première concerne particulièrement les orientations à défendre en matière d’apprentissage et d’orientation pour l’enseignement; la seconde tente de transposer ces fondements en approches concrètes pour la pratique des enseignants; et la troisième y réfère en explorant de nouvelles façons d’aborder la formation et le développement professionnel des enseignants. L’importance de l’échange et du partage d’idées est donc le dénominateur commun à ces trois intentions qui contribuent, chacune à leur façon, à la construction de nouveaux savoirs dans le domaine de la formation en sciences, que ce soit ceux des élèves, des enseignants ou des formateurs. Au regard de la problématique de l’enseignement et de l’apprentissage des sciences chez les jeunes élèves, il semble que l’on soit passé d’une situation où les sciences étaient peu enseignées à l’école primaire, à une situation où l’implantation d’activités d’investigation ou d’expérimentation s’accompagne d’un manque de soutien à la conceptualisation chez les élèves (Orange Ravachol; Bêty; Gauthier et Gaudreau; Couture; Trudel et Métioui). Ce constat nous livre, cependant, que, progressivement , plusieurs enseignants du primaire et du secondaire se lancent et innovent dans la réalisation d’activités en sciences s’éloignant des approches de type papier et crayon longtemps dénoncées. Ces tentatives, 312 Christine Couture et Liliane Dionne 14-SciMath_concl:01_SciMath_Intro 16/02/10 16:42 Page 312 [18.118.126.241] Project...

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