Abstract

Abstract:

A working group of the Observatoire sur la Formation à la Diversité et l’Équité conducted a survey of the impacts of Law 21, the Act respecting the Laicity of the State, during its first year of application on faculties and departments of education across Québec. Although the law is not supposed to affect universities or student teachers, since they are not employees of the Centres de services scolaires or school boards, findings from among the 972 survey respondents (students and staff in Québec faculties of education) associate Law 21 with negative and discriminatory treatment of student teachers during teaching internships, more polarized and conflictual interactions in university classrooms, and negative effects on the well-being, as well as academic and professional achievement, of students. The survey shows that discriminatory situations or effects related to Law 21, as reported by respondents, disproportionally affect those who are undergraduate students, identify as female, are immigrants or of immigrant background, have a first language other than French, and belong to a visible or religious minority. It also indicates that Québec universities have adopted specific measures in response to Law 21 to try to prevent such discriminatory experiences, but some of these have had stigmatizing or exclusionary effects.

Résumé:

Un groupe de travail de l’Observatoire sur la Formation à la Diversité et l’Équité a mené une enquête sur les effets de la Loi 21, la Loi sur la laïcité de l’État, sur les facultés et départements d’éducation du Québec au cours de sa première année d’application. Bien que la loi ne soit pas censée affecter les universités ou les apprentis enseignants, puisqu’ils ne sont pas employés des centres de services scolaires ou des commissions scolaires, les conclusions des 972 répondants à l’enquête (étudiants et personnel des facultés d’éducation du Québec) associent la Loi 21 au traitement négatif et discriminatoire accordé aux futurs enseignants durant les stages d’enseignement, à un accroissement de la polarisation et des conflits dans les interactions en classe à l’université ainsi qu’à des effets négatifs sur le bien-être et la réussite scolaire et professionnelle des étudiants. L’enquête montre que les situations ou répercussions discriminatoires liées à la Loi 21, telles que rapportées par les répondants, touchent de manière disproportionnée les étudiants de premier cycle, les femmes, les immigrants ou les personnes issues de l’immigration, les personnes dont la première langue n’est pas le français ainsi que les personnes appartenant à une minorité visible ou à une minorité religieuse. Elle indique également que les universités québécoises ont adopté des mesures précises en réaction à la Loi 21 pour tenter de prévenir de telles expériences de discrimination, mais que certaines de ces mesures ont provoqué de la stigmatisation ou de l’exclusion.

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