Abstract

Abstract:

This paper is based on a conversation I had with D.Š., a 42-year-old woman who emigrated to Nova Scotia in 2014 from Bosnia and Herzegovina with her husband and young son. We met in December 2022 to talk about the idea of 'home' when it comes to being an immigrant and a first-generation Canadian. As a first-generation Canadian who emigrated to Canada from the former Yugoslavia in 1992 and someone who has been personally interested in diasporic identities in the Canadian context, I found D.Š.'s perspective meaningful and illustrative of many issues relating to challenges and potentials in Canada's official status as a multicultural nation. D.Š.'s narrative identifies, restructures, and deconstructs in multiple ways a key social boundary, 'foreignness,' which is embedded in the practice of homemaking and the process of integration understood as relational. My analysis of D.Š.'s narrative is conceptualized in terms of the identity work that is required of all Canadians for Canada to live up to its official status as a multicultural country. In the analysis, I draw upon the philosophy of encounter, the concept of 'homemaking' and recent studies on relational integration. The paper engages empirically the meaning of relational integration in the context of everyday 'homemaking.'

Résumé:

Cet article est fondé sur une conversation que j'ai eue avec D.Š. une femme de 42 ans qui a émigré de Bosnie-Herzégovine pour la Nouvelle-Écosse en 2014 avec son mari et son jeune fils. Nous nous sommes rencontrées en décembre 2022 pour parler de l'idée de "chez soi" en tant qu'immigrante et Canadienne de première génération. En tant que Canadienne de première génération ayant émigré au Canada depuis l'ex-Yougoslavie en 1992 et m'étant personnellement intéressée aux identités diasporiques dans le contexte canadien, j'ai trouvé le point de vue de D.Š. significatif et illustrant de nombreuses questions relatives aux défis et aux potentiels du statut officiel du Canada en tant que nation multiculturelle. Le récit de D.Š. identifie, restructure et déconstruit de multiples façons une frontière sociale clé, l'"extranéité," qui est ancrée dans la pratique du ménage et dans le processus d'intégration compris comme relationnel. Mon analyse du récit de D.Š. est conceptualisée en termes de travail identitaire requis de tous les Canadiens pour que le Canada soit à la hauteur de son statut officiel de pays multiculturel. Dans cette analyse, je m'appuie sur la philosophie de la rencontre, le concept de "hospitalité" et des études récentes sur l'intégration relationnelle. L'article aborde de manière empirique la signification de l'intégration relationnelle dans le contexte du "hospitalité" quotidien.

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