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"We Thought It Would Last Forever": The Social Scars and Legacy Effects of Mine Closure at Nanisivik, Canada's First High Arctic Mine
- Labour / Le Travail
- The Canadian Committee on Labour History
- Issue 91, Spring 2023
- pp. 115-146
- Article
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Abstract:
Although mine closures are an inherent feature of extractive industry, they tend to receive less attention in the literature on deindustrialization than the closures of manufacturing and other heavy industries. Until recently, the settler-colonial context of hinterland mineral development and its impact on northern Indigenous lands and communities in Canada have also remained largely unexplored within this literature. Mineral development is historically associated with the introduction of a colonial-capitalist industrial modernity across Canada's northern regions. Yet the boom-and-bust nature and ultimate ephemerality of mineral development has meant that resource-extractive regions have also been subject to intensive "cyclonic" periods of closure and deindustrialization. This article examines the experience of deindustrialization on the part of the Inuit community of Arctic Bay, who were largely "left behind" by the closure of Nanisivik, Canada's first High Arctic mine. Through documentary sources and oral history interviews we illustrate how, for Arctic Bay Inuit who were engaged in the cyclonic economies of Nanisivik's development and closure, there were myriad dimensions of social loss, displacement, and resentment associated with the failure of this industrial enterprise to deliver promised benefits to Inuit, beyond more commonly understood socioeconomic impacts such as job loss.
Résumé:
Bien que les fermetures de mines soient une caractéristique inhérente de l'industrie extractive, elles ont tendance à recevoir moins d'attention dans la documentation sur la désindustrialisation que les fermetures d'industries manufacturières et d'autres industries lourdes. Jusqu'à récemment, le contexte colonial de l'exploitation minière de l'arrièrepays et son impact sur les terres et les communautés autochtones du nord du Canada sont également restés largement inexplorés dans cette documentation. Le développement minier est historiquement associé à l'introduction d'une modernité industrielle capitaliste coloniale dans les régions du nord du Canada. Pourtant, la nature en dents de scie et l'éphémère ultime du développement minier ont fait que les régions d'extraction de ressources ont également été soumises à des périodes « cycloniques » intensives de fermeture et de désindustrialisation. Cet article examine l'expérience de désindustrialisation de la communauté inuite d'Arctic Bay, largement « laissée pour compte » par la fermeture de Nanisivik, la première mine canadienne dans l'Extrême-Arctique. Grâce à des sources documentaires et à des entrevues d'histoire orale, nous illustrons comment, pour les Inuits d'Arctic Bay qui étaient engagés dans les économies cycloniques du développement et de la fermeture de Nanisivik, il y avait une myriade de dimensions de perte sociale, de déplacement et de ressentiment associés à l'échec de cette entreprise industrielle à livrer les avantages promis aux Inuits, au-delà des répercussions socioéconomiques mieux comprises comme la perte d'emploi.