Abstract

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Cet article considère la manière dont Chantal Spitz poursuit avec le recueil de nouvelles Cartes postales le travail d'élaboration d'un contre-discours qu'elle avait entamé dans ses trois romans précédents. S'opposant à la parole occidentale hégémonique sur Tahiti, Spitz retourne la carte postale paradisiaque présentée aux touristes pour révéler la précarité cachée de l'île. Nous nous attachons à montrer comment les nouvelles "Joséphine," "Nadia" et "Rosalie," en particulier, attaquent divers aspects du mythe de Tahiti afin de réfuter l'image d'une île idyllique en mettant en évidence la domination multiforme dont sont victimes les femmes dans un système colonial oppressif.

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