Abstract

Abstract:

On 8 September 2016, Tsa Tsa Ke K'e (Iron Foot Place) was officially unveiled in the floor of the new Rogers Place Arena, home to the National Hockey League's Edmonton Oilers. The circular, 45-foot-diameter tile mosaic is the creation of renowned contemporary artist Alex Janvier (Denesųłiné/Saulteaux), whose remarkable career has involved fighting for artistic sovereignty and resisting settler colonialism. This mural has prompted multiple expressions and practices of Indigenous survivance, performances and gestures of state and corporate reconciliation, and exists at the edge of some of the lived realities of exacerbated biopolitical necropolitics in Edmonton. In this article, we explore the intersections of art and professional men's hockey as they coexist under ongoing settler colonialism at the end of the second decade of the twenty-first century. In post–Truth and Reconciliation Commission Canada, how do investments in public art in corporate-civic professional sport partnerships further celebrate Indigenous culture and persistent presence? And concomitantly, how do such investments continue to both obscure and intensify the genocidal conditions under which the settler nation of Canada was created, and just as importantly, continues to function?

Résumé:

Le 8 septembre 2016, Tsa Tsa Ke K'e (Iron Foot Place) a été officiellement dévoilée sur le sol du nouvel aréna de Rogers Place, où évoluent les Oilers d'Edmonton de la Ligue nationale de hockey. La mosaïque circulaire de 45 pieds de diamètre est la création de l'artiste renommé Alex Janvier (Denesųłiné/Saulteaux), qui, durant sa remarquable carrière, a notamment lutté pour la souveraineté artistique et résisté au colonialisme de peuplement. Cette œuvre, qui a suscité chez les Autochtones de multiples expressions et pratiques de survivance, des performances et des gestes de réconciliation avec l'État et les entreprises, se situe au bord de certaines réalités vécues de la nécropolitique biopolitique exacerbée à Edmonton. Dans cet article, les auteurs étudient les points de contact entre l'art et le hockey professionnel masculin qui coexistent dans le cadre du colonialisme de peuplement en cours à la fin des années 2010. Dans le Canada de l'après-Commission de vérité et de réconciliation, comment les investissements dans l'art public au sein des partenariats entre les entreprises et le sport professionnel saluent-ils davantage la culture et la présence persistante des Autochtones? Et parallèlement, comment ce genre d'investissements continue-t-il à la fois de masquer et d'intensifier les conditions génocidaires dans lesquelles la nation coloniale du Canada a été créée et, fait tout aussi important, continue de fonctionner?

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