Abstract

ABSTRACT:

Following two weeks of a peaceful sit-in protest, on February 11, 1969, the Montreal riot police stormed the Sir George Williams University (now Concordia) computer centre and assaulted and arrested nearly one hundred people. The students at Sir George had been protesting their experiences of discrimination and the university's failure to take seriously their complaints about racism on campus. This discussion explores the significance of the 1969 protests as an intervention in Canadian higher education. It also situates that event in relation to narratives of the radical 1960s and explores the operations of the university as a site of knowledge and power. This discussion also raises questions about what we might learn from the protests in relation to current issues in the Canadian academy and offers reflections on Black studies in Canada today.

RÉSUMÉ:

Le 11 février 1969, après deux semaines de manifestation pacifique sous forme de sit-in, la police antiémeute de Montréal fait irruption dans le centre d'informatique de l'Université Sir George Williams (aujourd'hui Concordia) et se rue sur la centaine d'occupant·e·s avant de les arrêter. Les étudiant·e·s dénonçaient la discrimination dont ils et elles faisaient l'objet, ainsi que l'échec de l'Université à traiter sérieusement leurs plaintes concernant le racisme sur le campus. Cette analyse porte sur la signification des manifestations de 1969 du point de vue de l'enseignement postsecondaire canadien. Elle met l'évènement en relation avec les récits sur le radicalisme des années 1960 et cherche à comprendre le fonctionnement de l'université comme lieu de savoir et de pouvoir. Elle soulève également des questions sur les leçons à tirer de ces manifestations dans l'optique des problèmes qui touchent actuellement le milieu universitaire canadien, et propose des pistes de réflexion sur les études noires au Canada aujourd'hui.

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