Abstract

Résumé:

Le présent article analyse Kuiba : Z (Wang Chuan, 2011), un long métrage d'animation chinois en 2D, dessiné à la main, et premier volet de la série d'aventures Kuiba, déclinable en cinq parties. Au cours des deux dernières décennies, la question de l'originalité a taraudé les esprits dans le milieu du cinéma d'animation chinois, et Kuiba : Z ne fait pas exception. Bien que les personnages de Kuiba : Z présentent de nombreuses similitudes avec leurs homologues japonais dans les mangas et les dessins animés pour jeunes garçons, en ce qui concerne la composition visuelle et la personnalité, ces similarités ne signifient pas que Kuiba : Z constitue une imitation du cinéma d'animation japonais. Cet article soutient que Kuiba : Z représente plutôt une œuvre culturellement hybride, à cheval entre les approches chinoises et japonaises de l'animation dans le contexte du mouvement de ré-indigénisation de la production d'animation chinoise. Ce film est emblématique de l'application de l'iconographie chinoise traditionnelle et moderne, en particulier dans sa construction du monde imaginaire de Yuan Yang.

Abstract:

This article analyzes the hand-drawn, full-length 2D animated Chinese film Kuiba: Z (Wang Chuan, 2011), the first instalment of the five-part adventure drama Kuiba series. For the past two decades, the question of originality has troubled the Chinese animated film, including Kuiba: Z. Although the characters in Kuiba: Z show many similarities with their Japanese counterparts in Shonen manga and anime, in respect of visual composition and personality, this does not mean that Kuiba: Z is an imitation of Japanese anime film. This article argues that Kuiba: Z is instead a culturally hybrid work that straddles the line between Chinese and Japanese approaches to animation in the context of the re-indigenization movement in Chinese animation production. The film is emblematic of the application of both traditional and modern Chinese iconography, particularly in its construction of the imaginary world of Yuan Yang.

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