Abstract

Abstract:

Hockey has historically occupied an important place in the lives of many Canadians, and this interest is particularly strong in French Canada. The Montreal Canadiens team aligned itself closely with the francophone community by utilizing primarily French-Canadian players and featuring a team name that reflected French-Canadian culture. The team, and the sport, were used to challenge the history of humiliation French Canadians had experienced at the hands of the English. During the Second World War, the team signed a new French-Canadian star. In his first full season, Maurice Richard led the Canadiens to the Stanley Cup championship. In his next season, he broke the goal-scoring record. Richard quickly became an icon and political symbol representing French-Canadian nationalism. League commissioner Clarence Campbell, an Oxford-educated, English Canadian, often disciplined the fiery Quebecer. To many French Quebecers, these interactions with Campbell represented another example of English Canada’s dominance over French Canada. Despite their majority status, francophones in Quebec had higher levels of poverty and unemployment, and fewer management positions. In 1955, after an altercation with a referee, Richard was suspended by Commissioner Campbell. Riots erupted in the streets of Montreal, and Quebec society was changed forever.

The focus of this research is on hockey in Quebec from its earliest days until the 1960s when Rocket Richard had retired and the number of Quebec-born players on the Montreal Canadiens started to decline (Whitehouse 2010). The importance of hockey in Quebec will be viewed through the lens of English colonization, but we will also focus on Quebec in the 1960s and the societal shifts that resulted in the Quiet Revolution and the separatist movement. While the relationship Quebec had with both hockey and the Montreal Canadiens changed after the 1960s, the passion Quebecers display for the game continued. However, hockey was no longer necessary to provide empowerment to a disempowered people.

Résumé:

Le hockey a toujours occupé une place importante dans la vie de nombreux Canadiens, et cet intérêt est particulièrement fort au Canada français. L’équipe des Canadiens de Montréal s’est alignée sur la communauté francophone en utilisant principalement des joueurs canadiens-français et en présentant un nom d’équipe qui reflète la culture canadienne-française. L’équipe et le sport ont été utilisés pour défier l’histoire de l’humiliation que les Canadiens français avaient subie aux mains des Anglais. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’équipe a signé une nouvelle étoile canadienne-française. À sa première saison complète, Maurice Richard a mené les Canadiens au championnat de la Coupe Stanley. La saison suivante, il bat le record de buts. Richard est rapidement devenu une icône et un symbole politique représentant le nationalisme canadien-français. Le commissaire de la Ligue, Clarence Campbell, un Canadien anglais éduqué à Oxford, a souvent discipliné le passionné Québécois. Pour de nombreux Québécois francophones, ces interactions avec Campbell représentaient un autre exemple de la domination du Canada anglais sur le Canada français. Malgré leur statut majoritaire, les francophones du Québec avaient des niveaux de pauvreté et de chômage plus élevés et moins de positions de gestion. En 1955, après une altercation avec un arbitre, Richard est suspendu par le commissaire Campbell. Des émeutes éclatent dans les rues de Montréal et la société québécoise est changée à jamais.

Cette recherche porte sur le hockey au Québec depuis ses débuts jusqu’aux années 1960, lorsque Rocket Richard a pris sa retraite et que le nombre de joueurs nés au Québec sur les Canadiens de Montréal a commencé à diminuer (Whitehouse 2010). L’importance du hockey au Québec sera vue à travers le prisme de la colonisation anglaise, mais aussi en se concentrant sur le Québec des années 1960 et les changements sociétaux qui ont abouti à la Révolution tranquille et au mouvement séparatiste. Alors que la relation du Québec avec le hockey et les Canadiens de Montréal a changé après les années 1960, la passion des Québécois pour le jeu s’est poursuivie. Cependant, le hockey n’était plus nécessaire pour donner du pouvoir à un peuple sans pouvoir.

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