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Abstract

The 1979 Writing in Our Time series became Vancouver’s most attended reading series, bringing light to the viability and international status of the city’s literary scene. While it has largely been remembered as a celebration of Vancouver’s literary culture, more marginalized voices of Vancouver’s literary communities have highlighted the series’ implications for gay male and female writers in the city. This article considers whose time was actually represented by the Writing in Our Time series. I suggest that while it gave gay men the opportunity to be onstage and speak about their concerns, including the homophobic attacks against bill bissett in the House of Commons that prompted the series, Writing in Our Time provided women limited opportunities to publicly share their work while relying upon their invisible labour to succeed. Through the production of a new socio-cultural history of the series, including an analysis of printed publications, oral histories, and audiovisual documentation of the events, this article demonstrates that Writing in Our Time was catalyzed by attacks on a gay writer, relied on women’s invisible labour, showcased the androcentric relations of Vancouver’s literary scene, and sparked resistance from feminists to women’s peripheral position in the series. I argue that, due to their proximity to or distance from heterosexual white males in power within the scene, the series simultaneously supported gay writers in Vancouver’s literary scene and further marginalized women by reinforcing sexist social hierarchies. The effects of these androcentric relations led to greater dialogue about issues affecting gay men within the series and by women about sexism within and outside of the series at that time.

Resumé

Série de lectures la plus suivie de Vancouver, l’édition de 1979 de Writing in Our Time a mis en lumière la viabilité et le statut international du monde littéraire de la ville. Si l’on s’en souvient surtout comme d’une célébration de la culture littéraire de Vancouver, les incidences de la série sur les écrivains homosexuels masculins et féminins de la ville ont néanmoins été soulignées par des voix marginalisées des milieux littéraires locaux. Quel milieu était réellement représenté par la série Writing in Our Time? Tel est le propos de l’article. Selon l’auteur, si elle a donné aux hommes gais l’occasion de parler publiquement de leurs préoccupations, notamment des attaques homophobes contre bill bissett à la Chambre des communes qui ont motivé la série, Writing in Our Time a offert aux femmes une certaine possibilité de faire connaître leurs œuvres tout en comptant sur leur travail dans les coulisses pour réussir. Grâce à une nouvelle histoire socioculturelle de la série, incluant une analyse de publications, d’histoires orales et de documents audiovisuels sur les événements, cet article montre que Writing in Our Time a été le fruit d’attaques contre un écrivain gai, a reposé sur le travail effectué dans l’ombre par des femmes, a mis en évidence les relations androcentriques du monde littéraire de Vancouver et suscité la résistance des féministes à la position périphérique des femmes dans la série. L’auteur soutient qu’en raison de la proximité ou de la distance des uns et des autres par rapport aux hommes blancs hétérosexuels au pouvoir dans le milieu, la série a simultanément soutenu les écrivains gais de Vancouver et marginalisé davantage les femmes en renforçant les hiérarchies sociales sexistes. À l’époque, ces relations androcentriques ont mené à une multiplication des débats sur les questions touchant les hommes gais, dans le cadre de la série, et des débats sur le sexisme soulevés par des femmes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de celle-ci.

Keywords

queer, history, Vancouver, reading series, Canadian literature, gay liberation, feminism, women

Mots clés

personnes queers, histoire, Vancouver, série de lectures, littérature canadienne, libération gaie, féminisme, femmes

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