Abstract

Abstract:

There is abundant evidence of the over-representation of Indigenous peoples in Canadian correctional facilities but, there is, however, limited research on the over-representation of Indigenous peoples at other stages of the criminal justice system. This article examines self-reported contacts with the police by Indigenous peoples in Canada as a way to broaden our understanding of their over-representation in the criminal justice system. Settler colonialism is used as a theoretical framework to better assess the various processes by which Indigenous peoples and police may come into contact. Using data from the 2014 General Social Survey, we quantitatively examine the prevalence of various types of police contacts for Indigenous and non-Indigenous respondents. Results suggest that Indigenous peoples are more likely to encounter the police for a variety of reasons including for law enforcement reasons, for non-enforcement reasons, including being a victim or a witness to a crime, and for behavioural health-related issues. Results are discussed within the context of historical and ongoing settler colonial practices and the over-representation of Indigenous peoples in the criminal justice system.

Résumé:

Il y a d’abondantes preuves que les personnes autochtones sont surreprésentées dans les établissements correctionnels canadiens. En revanche, il y a peu de recherche sur la surreprésentation des personnes autochtones lors des autres étapes du système de justice pénale. Cet article examine les contacts avec la police autorapportés par les personnes autochtones du Canada comme moyen d’élargir notre compréhension de leur surreprésentation dans le système de justice pénale. Le colonialisme de peuplement est utilisé comme cadre de travail théorique afin de mieux évaluer les différents processus par lesquels les peuples autochtones et la police pourraient entrer en contact. À l’aide de données obtenues de l’Enquête sociale générale de 2014, nous examinons quantitativement la prévalence de divers types de contacts policiers chez les répondants autochtones et non autochtones. Les résultats suggèrent que les peuples autochtones sont plus susceptibles d’avoir des contacts avec les policiers, et ce, pour plusieurs raisons tant en lien avec l’application de la loi que non, notamment être victime ou témoin d’un crime ou encore pour des problèmes reliés à la santé et au comportement. Les résultats sont examinés dans le contexte des pratiques de colonialisme de peuplement historiques et continues et de la surreprésentation des peuples autochtones dans le système de justice pénale.

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