Abstract

Abstract:

This paper investigates the gendered division of labor in different types of domestic work within married couples in contemporary Japan. We analyze routine housework such as cleaning and cooking, non-routine housework such as home repairs, and care work by using the 2016 Survey of Time Use and Leisure Activities (Japan's national time diary survey). Our core analysis is done using ordinary least squares (OLS) regressions on total domestic work time, routine housework time, non-routine housework time, and care time. We find that women's domestic work time dwarfs men's, and there is some variation by day of the week and education. On weekdays domestic work is almost exclusively the domain of women. On weekends we find evidence of compensatory behaviors for both men and women. Men, especially those with university education, catch up on all types of unpaid work while women, especially those with tertiary education, catch up on unpaid work mostly by spending more time caring for children. Looking at the family balance in sharing domestic labor we find that men increase their time on unpaid work on weekends proportionately more than women do. Consequently, within couples, wives' share of all types of unpaid work is around 10% smaller on weekends compared to weekdays. In couples where wives have tertiary education, there is an additional reduction by several percentage points in their weekend share of domestic work time compared to weekdays. Our findings suggest that Japanese men's long work hours contribute to gender inequality in domestic work participation. We also find that university education is associated with more equal sharing of domestic workload, indicating that socialization may play a role in bringing about greater egalitarianism in the domestic sphere in the future.

Résumé:

Cet article étudie la répartition entre les sexes des différents types de tâches domestiques au sein des couples mariés dans la société japonaise contemporaine. Nous analysons les tâches ménagères routinières telles que le ménage et la cuisine, les tâches non-routinières comme les réparations ou le bricolage, ainsi que les activités de garde, en utilisant l'étude de 2016 sur l'utilisation du temps et les activités de loisir (Enquête nationale Japonais sur l'emploi du temps « 2016 Survey of Time Use and Leisure Activities »). Notre analyze centrale est réalisée en utilisant des régressions des moindres carrés ordinaires (MCO) sur la totalité du temps consacré aux tâches domestiques, et le temps dédié aux tâches ménagères routinières, aux tâches non-routinières ainsi qu'aux activités de garde. Nous constatons que le temps consacré aux tâches domestiques par les femmes est largement supérieur à celui consacré par les hommes, avec des écarts en fonction du jour de la semaine ou niveau d'éducation. En semaine, les tâches domestiques sont presque exclusivement du domaine des femmes. Sur les fins de semaine, nos analyses montrent des comportements compensatoires à la fois chez les hommes et chez les femmes. Les hommes, en particulier ceux avec un niveau universitaire, se rattrapent sur tous les types de travaux non rémunérés, tandis que les femmes, particulièrement celles ayant suivi des études supérieures, se rattrapent principalement sur les tâches domestiques en consacrant plus de temps à s'occuper des enfants. En examinant l'équilibre familial dans le partage des tâches domestiques, nous constatons que les hommes augmentent le temps consacré à ces travaux non rémunérés les fins de semaine dans une proportion plus importante que les femmes. En conséquence, au sein des couples, la part des travaux non rémunérés réalisés par les femmes est environ 10% inférieure les fins de semaine par rapport aux autres jours de la semaine. Dans les couples où les femmes ont suivi des études supérieures, nous constatons une réduction supplémentaire de plusieurs points de pourcentage de leur part dans les tâches domestiques les fins de semaine par rapport aux autres jours de la semaine. Nos analyses suggèrent que la durée importante du temps de travail chez les hommes japonais contribue aux inégalités hommes-femmes dans la participation aux tâches domestiques. Nous notons également qu'un niveau universitaire est associé à un partage plus égalitaire des tâches domestiques, indiquant que la socialisation pourrait jouer un rôle en apportant plus d'égalité dans la sphère domestique dans le futur.

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