Abstract

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Cette étude propose l’exploration d’une partie du matériau génétique du roman Adieu Bogota (2017), cosigné par André et Simone Schwarz-Bart, et tout particulièrement des lettres envoyées par André à Simone Schwarz-Bart au début de l’année 1963. Bribes et fragments du futur “cycle antillais” se déploient dans une correspondance originale, dans laquelle André Schwarz-Bart, dans ce qu’il considère comme les manuscrits d’un roman à venir, s’adresse à la fois à son épouse et à son “moi” futur, s’auto-prodiguant conseils et thèmes d’écriture. Ces lettres, annotées des années plus tard par Simone Schwarz-Bart, constituent le socle manuscrit d’un travail d’écriture au cours duquel l’écrivaine parvient à se réapproprier une matière vieille de près d’un demisiècle, à réactualiser le projet d’une grande fresque romanesque, essentiellement élaboré à l’oral lors de conversations quotidiennes.

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