Abstract

ABSTRACT:

Using Critical Disability Studies and Critical Autism Studies lenses, this article examines the first season of the Netflix series Atypica., a comedy/drama coming of age story centred on an autistic teenager and his family. Atypica. promotes heightened visibility for autistic people in popular culture. However, in its first season, its construction of autism reveals a broader cultural valuation of particular forms of disability that can be managed and reformed, reflecting a medical model. It also does not engage the intense invisibility and bias against non-speaking autistic people, which in turn bolsters ideals of normality (Mitchell & Snyder 2000; Darke 1998). Notably, the show's main character is played by an actor who is not autistic and who can control and manage his autistic characteristics, and its first season only included one small part for an autistic actor, a part that was created retroactively to fit with the show; this made it exemplary of a retrofit (Dolmage 2017). At the same time, normality is reproduced through the deployment of conventional and gendered family roles to illustrate how autism should be managed primarily by women. Ultimately, through the processes of playing autistic, retrofitting, moralizing conformity, and reproducing conventional family roles, the show's first season promoted a very palatable and normalized form of autism. However, reception of the first season and the backlash it received led to changes in the second and third seasons, providing an excellent example of how autistic advocacy can shape popular culture.

RÉSUMÉ:

Par l'entremise des Critical Disability Studies et des Critical Autism Studies, cet article examine la première saison de la série Atypica. sur Netflix, une tragi-comédie initiatique qui met l'accent sur un adolescent autiste et sa famille. Atypica. promeut une visibilité accrue des personnes autistes dans la culture populaire. Par contre, dans sa première saison, sa construction de l'autisme dévoile une valorisation culturelle de formes particulières de handicap qui peuvent être gérées et réformées, représentant un modèle médical. Elle ne discute pas de l'invisibilité et des préjugés intenses contre les personnes autistes non verbales, ce qui, à son tour, renforce les idéaux de normalité (Mitchell et Snyder 2000; Darke 1998). Notamment, le personnage principal de l'émission est joué par un acteur qui n'est pas autiste et qui peut contrôler et gérer ses caractéristiques autistes, et sa première saison ne comprend qu'un petit rôle pour un acteur autiste, un rôle qui a été créé rétroactivement pour fonctionner avec l'émission, en faisant un exemple de rétrofit (Dolmage 2017). En même temps, la normalité est reproduite par le déploiement de rôles familiaux conventionnels et genrés pour illustrer comment l'autisme devrait surtout être géré par des femmes. Au final, à travers le processus de jouer l'autiste, de rétrofit, de conformité moralisante et de la reproduction des rôles familiaux conventionnels, la première saison de l'émission promeut une forme d'autisme qui est à la fois très acceptable et normalisée. Par contre, la réception de la première saison et les réactions hostiles qu'elle a reçues ont entraîné des changements dans la deuxième et troisième saisons, offrant un excellent exemple de la manière dont la défense des droits des personnes autistes peut façonner la culture populaire.

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