Abstract

Abstract:

Formal apologies and compensation are well-used modes of reparation for survivors of historical injustices in Canada. Examples of historical injustices, which took place in Canada, include the internment of Japanese Canadians and Indian Residential Schools. Truth telling is a central element of reparations movements which refers to processes used to uncover and reveal a formerly denied or ignored part of history. This paper opens up critical space for understanding how government influences and limits truth telling. Based primarily on analysis of archival documents of the Canadian federal public service about Japanese Canadian redress in the 1980s, the paper demonstrates that the government was highly invested in limiting the story of the internment and managing risks regarding compensation. I demonstrate that the government emphasized isolating redress from the claims of other “ethno-cultural” groups and argue that the government’s statements on the internment erase Canada’s oldest and ongoing historical injustice – the appropriation of Indigenous lands by settler governments and practices that attempt to eliminate Indigenous peoples from their lands.

Résumé:

Les excuses officielles et l’indemnisation sont des modes de réparation offerts aux survivants d’injustices historiques au Canada. Parmi les exemples d’injustices historiques commises au Canada, mentionnons l’internement de canadiens d’origine japonaise et les pensionnats indiens. La vérité est un élément central des mouvements de réparation qui se réfère aux processus utilisés pour découvrir et révéler une partie de l’histoire autrefois niée ou ignorée. Cette dissertation crée un espace critique pour comprendre comment le gouvernement influence et limite la vérité des injustices historiques. Basé principalement sur l’analyse de documents d’archives venant de la fonction publique des années 1980, nous démontrons que le gouvernement canadien cherchait surtout à limiter l’histoire de l’internement et de gérer les risques liés à l’indemnisation. Nous démontrons que le gouvernement a mis l’accent sur l’isolement des recours des autres groupes « ethnoculturels » et que les déclarations offertes sur l’internement des Canadiens japonaises effacent la plus ancienne et constante injustice historique du Canada – l’appropriation des terres autochtones et les pratiques qui tentent d’éliminer les peuples autochtones de ses terres.

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