Abstract

Abstract:

Temporary migrant workers represent a large portion of the labour force of Canada’s agricultural industry with over 50,000 entering the country each year. Despite well-documented barriers, there have not been standardized and proactive measures to prevent and quickly respond to positive COVID-19 cases among this group who have experienced some of the largest outbreaks outside of long-term care facilities. We conducted research in the Okanagan Valley, British Columbia between 2017–2020, with formal and informal support persons of migrant agricultural workers including members of government agencies, non-profits, and community groups. We found that migrant agricultural workers’ access to support and services is constrained by a series of socio-political forces that we have termed “Relentless Border Walls”. In this paper we define this concept and discuss three key factors that constitute it: onus on workers; paternalism and control; and system-enabled vulnerabilities. Ultimately, these concepts highlight how migrant agricultural workers are made uniquely susceptible to COVID-19 outbreaks, and suggest necessary social and political changes to better address the needs of this population.

Résumé:

Les travailleurs immigrants temporaires représentent une grande partie de la main-d’œuvre de l’industrie agricole canadienne, avec plus de 50 000 personnes entrant au pays chaque année. Malgré des obstacles bien répertoriés, il n’y a pas eu de mesures normalisées et proactives pour prévenir et réagir rapidement aux cas positifs de COVID-19 au sein de ce groupe qui a connu une des plus importantes éclosions en dehors des centres d’hébergement et de soins de longue durée. Nous avons mené des recherches dans la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique, entre 2017 et 2020, avec des personnes de soutien officielles et officieuses de travailleurs agricoles immigrants, y compris des membres d’organismes gouvernementaux, d’organismes sans but lucratif et de groupes communautaires. Nous avons constaté que l’accès des travailleurs agricoles immigrants au soutien et aux services est limité par une série de forces sociopolitiques que nous avons qualifiées de « murs frontaliers draconiens ». Dans cet article, nous définissons ce concept et discutons de trois facteurs clés qui le constituent : le fardeau des travailleurs ; le paternalisme et le contrôle ; et les vulnérabilités du système. En fin de compte, ces concepts mettent en évidence comment les travailleurs agricoles immigrants sont particulièrement vulnérables aux épidémies de COVID-19, et suggèrent les changements sociaux et politiques nécessaires pour mieux répondre aux besoins de cette population.

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