Abstract

Abstract:

This article offers a qualitative exploration of racial self-identifications as well as perceptions of race among a group of racialized public servants in the province of British Columbia, Canada. It will first argue that the fluidity in participants’ racial self-identification responses points to a lack of clarity on what constitutes race. However, this absence of clarity is a folly of the concept itself, a contention that aims to further cast doubt on the tenability of race as a meaningful classificatory system. Secondly, through explicating multifaceted meanings produced about race, this article will present subthemes of this research’s findings as: 1) race as an immobilizing agent; 2) race as code speak for stereotypes; 3) race as heightened surveillance; and 4) race as proxy for solidarity. Ultimately, the eclectic embodied perceptions of race along with varied racial self-identification responses further reinforce existing theoretical and empirical evidence on race as a debunked and dangerous mirage that, while conceptually illusory, continues to have an agonizing reality in racialized peoples’ lives.

Résumé:

Cet article propose une exploration qualitative des auto-identifications raciales ainsi que des perceptions de la race au sein d’un groupe de fonctionnaires racialisés dans la province de la Colombie-Britannique, au Canada. Il soutiendra d’abord que la fluidité des réponses d’auto-identification raciale des participants indique le manque de clarté sur ce qui constitue la race. Cependant, cette absence de clarté est une folie du concept lui-même, une affirmation qui vise à jeter davantage le doute sur la tenabilité de la race en tant que système de classification significatif. Deuxièmement, en expliquant les significations multiformes produites à propos de la race, l’article présentera les sous-thèmes des résultats de cette recherche comme: 1) la race comme agent d’immobilisation; 2) la race en tant que code pour les stéréotypes; 3) la race en tant que surveillance intensifiée; et 4) la race comme substitut de la solidarité. En fin de compte, ces articulations de perceptions incarnées de la race ainsi que des réponses d’auto-identification raciale variées renforcent davantage les preuves théoriques et empiriques existantes sur la race en tant que mirage démystifié et dangereux qui, bien que conceptuellement illusoire, continue d’avoir une réalité angoissante dans la vie des peuples racialisés.

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