Abstract

ABSTRACT:

Recent scholarship that contends with the ethical and political difficulty of representing loss has emphasized the importance of Indigenous, racialized, urban, and/or otherwise oppressed communities’ refusal to recite “pain narratives”. According to these formulations of refusal, there are some things about which the academy does not need to know. Not as much scholarship has considered that there may be some pain about which we do need to know. Drawing on archival records, nine months of ethnographic embeddedness in Vancouver’s Downtown Eastside (DTES), and conversations with two DTES organizers, this article responds to this question by arguing for representations of loss that cut against the spectacularity of pain narratives by rendering visible how loss manifests in the everyday. By way of example, this article contextualizes loss at a Single Room Occupancy (SRO) hotel called the Astoria Hotel. Tracing the history of the Astoria from the early 1900s to the present-day, this article shows how ongoing death, loss, and incumbent remembrance at the Astoria was not—and is still not—inevitable. It shows how DTES organizers, including those connected with the DTES SRO Collaborative and the Tenant Overdose Response Organizers, are working against violent forces which threaten the neighbourhood and community. In doing so, this article brings together studies of urban history, ethnography, and public memory to take seriously the notion that some pain does matter, while at the same time, inviting critique and further discussion of what it means to subvert pain narratives and what constitutes the work of refusal.

RÉSUMÉ:

Des études récentes qui affrontent les difficultés éthique et politique de représenter la perte ont mis l’accent sur l’importance du refus des communautés autochtones, racialisées, urbaines et/ou opprimées de raconter des « récits de la douleur ». Selon ces refus, il y a des choses que les chercheurs n’ont pas besoin de savoir. Bien moins de recherches ont considéré qu’il pourrait y avoir de la douleur que nous devrions connaître. À l’aide d’archives, de neuf mois d’intégration ethnographique dans le quartier Downtown Eastside (DTES) de Vancouver et de conversations avec deux organisateurs du DTES, cet article répond à cette question en soutenant des représentations de perte qui vont à l’encontre du côté spectaculaire des récits de la douleur en mettant au jour comment la perte se manifeste au quotidien. À titre d’exemple, cet article contextualise la perte dans un hôtel avec des chambres individuelles (SRO) nommé le Astoria Hotel. En retraçant l’histoire de l’Astoria du début des années 1900 à nos jours, cet article montre comment la mort, la perte et les souvenirs à l’hôtel n’étaient pas — et ne sont toujours pas — inévitables. Il montre comment les organisateurs du DTES, notamment ceux connectés avec la DTES SRO Collaborative et les Tenant Overdose Response Organizers, luttent contre des forces violentes qui menacent le quartier et la communauté. Ce faisant, cet article relie les études d’histoire urbaine, d’ethnographie et de mémoire publique pour prendre au sérieux l’idée que certaines douleurs sont importantes, tout en invitant la critique et de plus amples discussions sur ce que cela signifie de bouleverser les récits de la douleur et ce qui constitue le refus.

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