Abstract

Abstract:

In studying parole outcomes, researchers have pointed to the prominence of technical violations (e.g., breaches of release conditions) in contributing to high rates of custodial returns. In the current study, we contribute to a qualitative understanding of women’s returns to custody in the Canadian federal context. Drawing on casework documents, we analyse pathways to reincarceration by examining circumstances leading up to and surrounding parole suspensions. We conceptualize parole “failure” as a process (Steen et al. 2013) that includes actions, reactions, and decisions on the part of parolees, parole officers, and case managers. Consistent with prior research, we found that parole suspensions were typically tied to non-compliance with parole conditions rather than new offending. However, events prompting suspension were seldom isolated or the first instance of violation. Preceding incidents were typically met with other types of case management response (i.e., enhanced monitoring, verbal intervention, therapeutic responses, and weighing risk against progress). Despite the important role of discretion in responses to violations, we found case management interventions to be largely oriented around managing compliance with parole conditions. We discuss the implications of condition-centric parole governance in relation to underlying principles of responsive case management.

Résumé:

Lors d’études de résultats de libérations conditionnelles, les chercheurs ont noté que la proéminence d’infractions techniques (ex. : manquements aux conditions de mise en liberté) contribuait aux hauts taux de réincarcération. Dans cette étude, nous contribuons à une compréhension qualitative de la réincarcération des femmes dans le contexte fédéral canadien. En nous basant sur des documents de cas particuliers, nous analysons les voies vers la réincarcération en examinant les circonstances entourant les suspensions des libérations conditionnelles. Nous conceptualisons « l’échec » de la libération conditionnelle en tant que processus (Steen et coll. 2013) qui comprend les actions, les réactions et les décisions de la détenue en liberté conditionnelle, de l’agent de libération conditionnelle et de l’agent de gestion de cas. Tout comme les études précédentes, nous avons trouvé que les suspensions de libération conditionnelle étaient généralement liées à des manquements aux conditions de mise en liberté plutôt qu’à de nouvelles infractions. Par contre, les événements entraînant la suspension étaient rarement isolés ou la première instance. Des incidents précédents entraînaient généralement d’autres types de réponses en matière de gestion de cas (c.-à-d. surveillance accrue, interventions verbales, réponses thérapeutiques et comparaison du risque et du progrès). Malgré le rôle important du jugement dans les réponses aux manquements, nous avons trouvé que les interventions en matière de gestion de cas étaient surtout orientées autour de la gestion du respect des conditions de mise en liberté. Nous discutons des implications de la gestion de mises en liberté conditionnelle axées sur les conditions en lien avec les principes sous-jacents d’une gestion de cas réceptive.

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