Abstract

Abstract:

Jusqu'à 1985, la littérature gabonaise est plongée dans un « ghetto littéraire », parce que le roman en particulier souffrait d'un vrai manque de reconnaissance, au vu du nombre insuffisant des études critiques et articles consacrés à ce domaine. Au-delà des écrits insuffisants, le déficit littéraire enregistré est aussi lié à la présence très limitée des femmes dans un espace encore dominé par les hommes. Depuis les années 2000, plusieurs écrivaines se distinguent par leurs talents et par leur savoir-faire. En faisant un tour d'horizon sur la production féminine au Gabon, ce travail mettra l'accent sur la production romanesque de Parfaite Ollame (Ecart-ville, 2017), de Marina Ondo (Tout ce qui brille n'est pas de l'or, 2017), de Chantal Magalie Mbazoo (Chienne de vie!, 2017). Trois femmes, trois romans aux thèmes et aux caractéristiques différents, puisque si la première met l'accent sur le travail du langage, la deuxième fait parler ses sentiments et son amour de la vie, alors que la dernière est très engagée dans la critique de la vie politique des dirigeants africains.

pdf

Share