Abstract

Abstract:

Within the context of official multiculturalism and the promotion of tourism to improve the economic prospects of Taiwanese Indigenous people, ritual dances of 'Amis/Pangcah people, known as malikoda, have become sites of conflict concerning ritual propriety and performance. Although as participatory practices, malikoda can never be performed for an audience, they have served to mediate outside power, including but not limited to ancestral spirits and political figures. However, whether and how those outside 'Amis communities can malikoda remains subject to debate. Malikoda animates a model of Indigenous sovereignty, which can flexibly incorporate external forces that impinge on 'Amis communities. Yet, the felicity conditions for malikoda are unstable. To resolve this, 'Amis people have relied upon a combination of heritage and local discourses that define the dance as an act of hospitality. Both types require the alignment of various actors, media and interpretations at multiple scales, often obviating interpretation. Thus, attention to malikoda highlights how Indigenous people engage with indigeneity as a cultural resource under multiculturalism and raises broader questions about the role of animation in sovereign assertion.

Resumé:

Dans le contexte du multiculturalisme officiel et de la promotion du tourisme comme moyen d'améliorer les perspectives économiques des populations autochtones taïwanaises, les danses rituelles des Amis / Pangcah, connues sous le nom de malikoda, sont devenues des lieux de conflit atour de la justesse et de l'exécution des rituels. Bien que les malikoda, en tant que pratiques participatives, ne puissent jamais être exécutées devant un public, elles servent de médiateurs pour les forces extérieures, y compris, mais sans s'y limiter, les esprits ancestraux et les figures politiques. Or, la question de savoir si et comment les forces extérieures aux communautés Amis peuvent exécuter la malikoda reste sujette à débat. La malikoda anime un modèle de souveraineté autochtone capable d'intégrer avec souplesse les forces extérieures qui empiètent sur les communautés Amis. Néanmoins, les conditions du succès de la malikoda sont relativement instables. Pour remédier à cette instabilité, les Amis s'appuient sur une combinaison de discours patrimoniaux et de discours locaux qui définissent la danse comme un acte d'hospitalité. Ces deux types de discours nécessitent l'alignement, à des échelles multiples, de divers acteurs, supports et interprétations, souvent d'une manière qui fait obstacle à l'interprétation. Ainsi, l'attention portée à la malikoda met en évidence la façon dont les peuples autochtones investissent l'autochtonie comme ressource culturelle dans le cadre du multiculturalisme, et soulève des questions plus larges sur le rôle de l'animation dans l'affirmation de la souveraineté.

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