Abstract

ABSTRACT:

The COVID-19 pandemic has often been referred to in the media as a “war” against the socio-political global body. This discursive use of war as a metaphor implies not only a need for a united defence against an encroaching and insidiously pervasive enemy but also suggests that such a defence protects one and all. Clearly, this is not the case. This short essay tackles these questions using Stuart Hall’s notion of structured dominance to interrogate racial hierarchies and the media frames and filters that are used to obfuscate it in the Canadian settler state. It argues that a critical Canadian cultural studies perspective needs to examine where any racialized group is situated in the racial hierarchy of the nation state, and to what ends the racial logics underpinning their status are produced and reproduced through the currency of representations—both in the soft power of the media and the hard power of the state.

RÉSUMÉ:

La pandémie de COVID-19 a souvent été comparée dans les médias à une « guerre » contre l’organe mondial sociopolitique. Cette utilisation discursive de la guerre en tant que métaphore non seulement implique un besoin pour une défense unie contre un ennemi envahissant et insidieusement omniprésent, mais suggère aussi qu’une telle défense nous protège tous et toutes. Ce n’est clairement pas le cas. Cet article examine ces questions à l’aide de la notion de dominance structurée de Stuart Hall pour mettre en doute les hiérarchies raciales ainsi que les cadres et filtres médiatiques utilisés pour la cacher au sein de l’état colonial canadien. Il soutient que le point de vue d’une étude critique de la culture canadienne doit examiner où se situe tout groupe racialisé dans la hiérarchie raciale de l’état nation, et dans quel but les logiques raciales qui sous-tendent leur statut sont-elles produites et reproduites par l’entremise de représentations — tant par le pouvoir doux des médias que par le pouvoir dur de l’état.

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