Abstract

Abstract:

Scholarship from the life-course paradigm has produced much evidence on the crime-reducing benefits of turning points such as securing a good job or developing a stable, positive relationship. Building on these insights, recent work has demonstrated the utility of incorporating health into the study of desistance; for various reasons, both mental and physical health statuses have been shown to influence the likelihood of achieving these key life-course milestones. What is less well understood, however, is how mental and physical health may interact with each other and how this model applies to certain salient subgroups in criminal justice, such as those with serious mental illnesses. Importing the mental health–crime literature, we examine both the main and synergistic effects of mental and physical health on employment focus and relationship worry among a sample of persons with serious mental illness (N = 184). Findings from logistic and ordinary least squares regression models reveal that better physical health is associated with improved employment focus and that this effect is moderated by mental health status. In addition, better physical health is associated with a decrease in worry over one's relationships. These findings point to the value of including physical and mental health states in life-course and desistance research, studies of persons with serious mental illnesses, and intervention and policy efforts to improve lives and promote desistance.

Résumé:

Des recherches basées sur le paradigme Parcours de vie ont donné de nombreuses preuves sur les avantages des points tournants, comme trouver un bon emploi ou développer une relation stable et positive, à réduire le crime. En se basant sur ces découvertes, des études récentes ont démontré l'utilité d'incorporer la santé dans l'étude de désistement; pour différentes raisons, il a été démontré que les états de santé mentale et physique influencent les chances d'atteindre ces jalons clés du parcours de vie. Ce qui est moins bien compris, par contre, est la manière dont la santé mentale et la santé physique peuvent interagir et comment ce modèle s'applique à certains sous-groupes importants de la justice pénale, notamment ceux qui ont des maladies mentales sérieuses. À l'aide des recherches sur le crime/la santé mentale, nous examinons tant les effets principaux et synergiques de la santé mentale et physique sur l'emploi que les inquiétudes face aux relations parmi un échantillon de personnes souffrant de maladies mentales sérieuses (N = 184). Les résultats de modèles logistiques et linéaires par les moindres carrés ordinaires dévoilent qu'une meilleure santé physique est liée à un emploi amélioré et que cet effet est modéré par l'état de santé mentale. De plus, une meilleure santé physique est liée à moins d'inquiétudes face aux relations. Ces résultats pointent vers l'importance d'inclure les états de santé physique et mentale dans la recherche sur le parcours de vie et le désistement, les études sur les personnes souffrant de maladies mentales sérieuses et les efforts d'intervention et de politiques pour améliorer les vies et promouvoir le désistement.

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