Abstract

Abstract:

Increased attention has recently been brought to bear on Abdelwahab Meddeb's engagement, through his fiction, with Islam, particularly in its Sufi forms. By contrast, little attention has so far been paid to the author's subtle but consistent appeal to Christian –specifically Roman Catholic– culture, theology, and aesthetics. Through a close reading of the author's ekphrasis of Jacopo da Pontormo's 1528 painting “La Deposizione”, which occurs in his second and final novel, Phantasia (1986), this article argues that the complex interplay of letters, images, and bodies throughout Meddeb's work cannot be fully appreciated without taking into consideration the author's consistent poetic, aesthetic, philosophical, and perhaps even theological, engagement with the concept of the Incarnation.

Abstract:

Malgré l'attention portée sur l'engagement d'Abdelwahab Meddeb, dans ses romans, avec l'islam, en particulier sous ses formes soufies, jusqu'à présent peu d'attention a été accordée à l'intérêt constant de l'auteur pour la culture, la théologie et l'esthétique chrétiennes – en particulier catholiques. À travers une explication de l'ekphrasis du tableau de Jacopo da Pontormo « La Deposizione » (1528) dans le deuxième et dernier roman de Meddeb, Phantasia (1986), nous proposons que l'interaction complexe de lettres, d'images et de corps tout au long de l'œuvre de Meddeb ne puisse être pleinement appréciée sans prendre en considération l'engagement poétique, esthétique, philosophique et peut-être même théologique de l'auteur avec le concept de l'Incarnation.

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