Abstract

Abstract:

Hate crimes are notoriously under-reported, and the present research explores possible etiological factors for this phenomenon in a national Canadian sample. Controlling for demographic and offence characteristics, the research shows that victims who had prior experiences with police discrimination were significantly less likely to report hate crimes to police compared to victims of non-hate-based crimes. Additionally, victims experienced hate crimes in a more intersectional way than is typically reflected in police reports, as victims tended to interpret the offence as targeting multiple overlapping identities rather than a solitary hate motivation. These findings reflect the unique nature of hate-motivated offences, whose victims may find it futile to report bias-motivated offences to a police force whom they believe is itself biased. These results suggest possible opportunities to improve reporting of offences and relations between police and marginalized communities.

Résumé:

Il est notoire que les crimes haineux sont sous-rapportés, et cette étude explore les facteurs étiologiques possibles pour ce phénomène dans un échantillon canadien national. En tenant compte des caractéristiques de la démographie et de l'offense, l'étude démontre que les victimes qui ont des expériences antérieures avec la discrimination policière avaient beaucoup moins de chances de rapporter les crimes haineux à la police si l'on compare aux victimes de crimes non haineux. De plus, les victimes vivaient les crimes haineux de manière plus intersectionnelle que ce qui est généralement montré dans les rapports de police, car les victimes ont tendance à interpréter l'offense comme ciblant de multiples identités qui se chevauchent plutôt que comme ayant la haine comme seule motivation. Ces résultats reflètent la nature unique des crimes haineux que les victimes peuvent trouver futile à rapporter à un corps de police qui, selon eux, est tout aussi biaisé. Ces résultats suggèrent des possibilités d'amélioration du rapportage de crimes et des relations entre la police et les communautés marginalisées.

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