Abstract

Abstract:

Consumer-based activism offered the predominantly white and middle-class members of Brooklyn's Park Slope Food Coop meaningful ways to live their politics during the alienated aftermath of the Vietnam War. In historicizing the role of solidarity efforts in the country's largest consumer-owned food cooperative, this article makes three arguments. It points to food as a valuable tool of protest that made tangible the links between the environment, workers, and consumers. It reveals the strategic capacity of solidarity campaigns, especially boycotts, to strengthen local community. Finally, it illuminates the delicate ecosystem of cooperation in a small-scale and relatively unstructured collective enterprise.

Abstract:

Le militantisme basé sur la consommation a offert aux membres de la Park Slope Food Coop de Brooklyn, majoritairement blancs et de classe moyenne, des moyens concrets de vivre leur politique lors des lendemains frustrants de la guerre du Vietnam. En historicisant le rôle des efforts de solidarité dans la plus grande coopérative d'alimentation du pays appartenant aux consommateurs, le présent article présente trois arguments. Il souligne que la nourriture est un précieux outil de protestation qui a rendu tangibles les liens entre l'environnement, les travailleurs et les consommateurs. Il révèle la capacité stratégique des campagnes de solidarité, en particulier des boycotts, à renforcer la collectivité locale. Enfin, il met en lumière le délicat écosystème de la coopération dans une entreprise collective à petite échelle et relativement peu structurée.

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