Abstract

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Dans plusieurs interviews, Janis Otsiemi confesse que l'écriture lui permet d'exprimer son point de vue sur la société gabonaise. L'écrivain, qui a lui-même vécu dans un quartier populaire de Libreville, met en lumière les problèmes de la société gabonaise contemporaine, à l'heure de la mondialisation. Cet article porte sur le septième roman de l'écrivain, Les Voleurs de sexe (2015). Ce polar narre les aventures d'un groupe de jeunes, alors que la ville de Libreville fait face à une rumeur généralisée, celle de voleurs de sexe dépossédant les hommes de leur pénis. Cet article s'attache à mettre en exergue la manière dont ce roman noir offre une réflexion sur la construction genrée du pouvoir. S'inspirant des études postcoloniales, il s'agira d'interroger la façon dont l'œuvre d'Otsiemi offre une critique de la société postcoloniale gabonaise, en particulier grâce à la création d'une poétique singulière.

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