In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

experience as “submission to convention” (132). The works of authors deemed ‘irréguliers’ or libertines reflect their uneasy relationship with the patronage model. Shoemaker regards their sometimes bitter reflection on their dependence on patrons as an attempt to find different “models of literature and authorship” (151). The same contrasting strategies and claims permeate the theater world. In chapter 5, “The Public and Private Lives of the Theater,” Shoemaker exposes the conflict between Corneille and Mairet as part of the effort to define the position of the theater. While Corneille placed his emphasis on personal choice and achievement, Mairet argued for the “role of the aristocrats as arbiters of good taste” (190). The increasing use of theater by Richelieu as a political tool prefigures “the progressive institutionalization of patronage” (191), the subject of the last chapter. The French Academy has come to best exemplify the politics of patronage as it will be implemented in the latter part of the seventeenth century. Yet, as past studies of state patronage have shown, institutionalization benefited both the political power and writers, giving them equal legitimacy. The art of conversation and the culture of rhetoric within which the court evolved further helped writers and the nobility to find common ground, foreshadowing the culture of salons that was to emerge in the eighteenth century. This well-written and highly readable study offers a useful complement to past works on the subject of patronage. It is best at showing the shifting position occupied by patronage and how it created dynamic communities, promoting creativity rather than limiting it. Hope College (MI) Brigitte Hamon-Porter KOCH, EREC R. The Aesthetic Body: Passion, Sensibility, and Corporeality in SeventeenthCentury France. Newark: UP of Delaware, 2008. ISBN 978-0-87413-010-2. Pp. 390. $75.00. Erec Koch retrace le cheminement de la transformation fondamentale qui s’est effectuée dès le début du dix-septième siècle dans la compréhension du corps en tant qu’entité biologique et incarnation de l’humain. Cette étude est la première à examiner minutieusement l’évolution des différents changements de ce nouveau modèle corporel ainsi que son impact sur la culture contemporaine. Selon Koch, cette nouvelle conception du corporel dans la culture séculière de l’époque s’articule autour de deux nouveaux principes: tout d’abord, le corps plutôt que l’esprit devient la source, le lieu de la production des passions et de la sensibilité; deuxièmement, passion et sensibilité sont le résultat de la matière en mouvement qui agit sur le corps. Le corps esthétique est un corps dont les principales fonctions consistent à engendrer sensation et sentiment. C’est sur l’analyse précise d’écrits et de coutumes culturels que se base cette étude traitant du caract ère primordial du corporel dans la genèse de la sensibilité et de la passion dans la culture française au dix-septième siècle. Cette étude comprend cinq chapitres. Le premier examine l’histoire de la physiologie de Versalius au seizième siècle, de Descartes et des Cartésiens qui revendiquent le fait que les fonctions du corps biologiques sont moins le produit des facultés psycho-spirituelles que de la physique de l’action mécanique. Par la connaissance du corps et de ses fonctions, on arrive à la connaissance des passions, des mécanismes de régulation et de contrôle de ces mêmes passions. Reviews 381 Les quatre autres chapitres s’articulent autour de quatre sens: la vision, l’audition , le goût, le toucher. L’odorat étant, ici, compris dans le goût. Le deuxième chapitre se concentre sur la relation de la vision, de la passion dans le cadre de la production théâtrale. Koch s’intéresse aux réactions passionnelles que peuvent générer un spectacle tel que Cinna de Corneille. Faisant écho aux écrits théoriques de ce dramaturge, il démontre comment Cinna met en scène la passion comme le produit de forces agissant sur le corps sensible et esthétique à travers la vision. La scène finale de cette pièce culmine en apothéose avec la...

pdf

Share