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would have made this book more accessible. The book’s length and density will be daunting to most undergraduate students of French sociolinguistics in American universities—and perhaps even to graduate students. Nevertheless, this volume has a place as a valuable resource. It seems well suited to the selection of engaging excerpts. Each chapter offers thoughtful and nuanced arguments supported by well-chosen examples and concise summaries of important research. The excellent bibliography features extensive references to primary texts of purist discourse as well as to linguistic, historical, and sociological research on purism. The authors avoid a reductive focus on the conservative aspects of purism. They instead adopt a dialogic and dialectical stance to critically examine purist discourse in light of modern linguistics while also recognizing purism as a form of linguistique populaire that contributes to the broader construction of knowledge about language and speakership in society. They show how purism, in its multiple discursive forms, is enacted in a wide range of practices and embodied in diverse human beings beyond the stereotypical Académicien or the school teacher. The authors refuse to allow linguists and less conservatively-minded readers to conveniently compartmentalize purism as someone else’s beliefs. This book is essential reading for teachers and researchers of French in search of ways to become more critically aware and reflective language professionals. Sonoma State University (CA) Robert Train RENAULT-LESCURE, ODILE, et LAURENCE GOURY, éd. Langues de Guyane. La Roque d’Anthéron, France: Vents d’ailleurs, 2009. ISBN 978-2-7099-1679-0. Pp. 188. 17,00 a. L’adjonction en 2001 de “et des langues de France” au titre de la Délégation générale à la langue française constitua une étape importante dans la planification linguistique française puisque, tout en affirmant la primauté du français, la République reconnut officiellement 74 autres langues. Avec une population d’environ seulement 220 000 habitants, la Guyane compte presque autant de langues que la métropole: douze contre dix-sept outre le français. Les douze langues de la Guyane se distinguent par des différences tant culturelles que typologiques. Elles comprennent trois grands groupes: les langues créoles, les langues amérindiennes autochtones et une langue asiatique, le hmong des montagnards laotiens immigrés. Les langues amérindiennes appartiennent à trois familles distinctes: (a) caribe, le kali’na (ou galibi) et le wayana; (b) arawak, l’arawak (ou lokono) et le palikur; (c) tupi-guarani, le teko et le wayanpi. Parmi les langues créoles, celle basée sur le français, le guyanais, sert de vernaculaire sur tout le territoire. Les quatre autres, basées sur l’anglais, sont parlées par les descendants des esclaves marrons qui, après leur fuite du Surinam lors de sa premi ère colonisation par les Anglais, s’étaient réfugiés dans les forêts. Regroupés sous l’appellation générale de businenge (du néerlandais bos “bois” et nenge “nègre”), un premier groupe de ces créoles constitue aujourd’hui trois langues distinctes mais partageant de nombreux traits linguistiques: le ndyuka, l’aliku et le pamaka. Le saamaka (ou saramaccan) se distingue de ses trois congénères par une partie de son lexique provenant du portugais parlé par des colons juifs sépharades expulsés du Brésil. La situation linguistique de la Guyane se complique par l’importation par de récents immigrants des créoles à base française de 630 FRENCH REVIEW 84.3 Sainte-Lucie et de la Dominique et surtout d’Haïti—les immigrés haïtiens totalisant plus de 10% de la population—ainsi que par des contacts frontaliers avec le portugais du Brésil et le sranan, le créole à base anglaise, langue vernaculaire du Surinam actuel. Les collaborateurs de ce volume nous livrent un remarquable ouvrage, superbement illustré par des cartes et des photos en couleur, rédigé de manière à rendre l’information, copieuse et détaillée, accessible aux lecteurs ordinaires. Après deux chapitres introductifs traitant du peuplement amérindien précolombien et de la situation ethnolinguistique actuelle, l’ouvrage offre une esquisse de chacune des douze langues officiellement reconnues par...

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