Abstract

Abstract:

A son retour des camps d’extermination nazis, Charlotte Delbo ressent un désir absolu et vital de mettre par écrit son expérience. Naît alors Aucun de nous ne reviendra, dont la poéticité et la structure atypique révèlent un mal profond qui ronge l’auteure. Une étude de la genèse de ce texte autobiographique, publié deux décennies après sa composition, éclaire le traumatisme d’une survivante de la Shoah, tiraillée entre un désir de “dire” et une impossibilité de communiquer l’incommunicable. Cette étude explore l’interpénétration de l’Histoire, de l’écriture, de la mémoire et du traumatisme dans le désir (ou la peur) de publier.

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