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maudissait le poison”) (128), or Lheureux’s term “une misère” (for the price of a scarf) and the narrator’s “[un] misérable” (for l’Aveugle) (161). Sometimes the basis for these connections appears to be phonetic; noting that Charles cares for Berthe after Emma’s death as he did after she cut her cheek (allegedly while playing ), Rogers offers: The play continues when Flaubert portrays Charles as an attentive father: ‘Il raccommodait ses joujoux.’ In mending Berthe’s toys, Charles is at once a doctor and a producer of plays. At another level, he symbolizes playwright Flaubert who desired to be a writer but whose father, a doctor, was not open to such a career. (118) To sum up: joue evokes jouer which evokes joujoux which evokes play—in English, since pièce would not play into the wordplay. More bewilderingly, regarding the passage where the moon is likened to a “monstrueux candélabre,” Rogers proposes that “[t]he adjective, placed before its noun, draws attention to the special candelabra. It alludes to the monstrance in which the consecrated host [...] is placed” (120–21). For him, the French “monstrueux” is connected to the English “monstrance.” Sermon-worthy locutions there and elsewhere (“the Almighty ” [74], “the glory of God in highest heaven” [23]) seem out of place in a work of literary criticism. More careful editing could have eliminated those as well as misspellings/typos such as “differebt” (67), “doctory” (173), “wisps” (for “whisks,” 144). Those shortcomings notwithstanding, readers will be inspired by Rogers’s insistence that even seemingly insignificant details count, and by his unbridled passion for Flaubert’s masterpiece, palpable at every turn of this meandering study. University of Arkansas Hope Christiansen ROPARS-WUILLEMIER, MARIE-CLAIRE. Le temps d’une pensée: du montage à l’esthétique plurielle. Éd. Sophie Charlin. Saint-Denis: PU de Vincennes, 2009. ISBN 978-284292 -229-0. Pp. 436. 28 a. Membre fondateur du Centre expérimental de Vincennes dès 1968 et professeure à l’Université Paris VIII dont elle dirigea quinze années durant les presses, Marie-Claire Ropars laissait à sa disparition en 2007 une œuvre critique d’une rare cohérence où, de L’écran de la mémoire (1970) à Écrire l’espace (2002), littérature et cinéma furent traités avec une rigueur égale, sous l’égide commune de “l’écriture ”. Soigneusement réalisé par Sophie Charlin, le présent recueil donne à voir la constance et les ramifications d’une pensée toute à la modernité acquise, marqu ée par une étonnante capacité de dialoguer en temps réel avec des penseurs du post-structuralisme français. Collision, confrontation, juxtaposition: c’est au nom du montage eisensteinien que Ropars, rejetant le réalisme ontologique d’André Bazin mais aussi la sémiologie de Christian Metz qu’elle juge trop débitrice du modèle communicationnel , va militer dans un premier temps. Discontinue, l’œuvre d’art moderne recompose des matériaux eux-mêmes dépourvus de sens, pour révéler à travers le montage (largement compris) des relations et significations insoupçonnées; de même que la création, la lecture devient mise en rapport, ouverture qui laisse non 182 FRENCH REVIEW 85.1 résolues les contradictions inhérentes de l’œuvre. Si pour Ropars cette modernité qui expose le récit clos et transparent comme une fiction trouve son expression la plus emblématique chez Godard, Duras, Robbe-Grillet ou Bresson, elle ne s’y limite pas: même un texte aussi “lisible” d’apparence que Pierre et Jean mettrait à mal l’illusion réaliste. Analysant chez Maupassant les liens entre le nom propre, l’ordre familial, l’argent et la sexualité, Ropars découvre ainsi “la transversalité d’une écriture, dont le travail excède, détourne ou surdétermine le sens direct du récit” (89). Logique qui s’immisce dans le texte filmique aussi bien, le signifiant graphique dans À bout de souffle de Godard ou “l’activité scriptuaire” dans Pickpocket de Bresson s’érigeant en supplément pour saper la narrativité filmique traditionnelle. Si les renversements et réinscriptions prônés par Derrida colorent les textes rédigés dans les...

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