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and Ernaux, their differences notwithstanding, both project “the strong and pleasurable sense of a ‘real’ woman behind the texts, at once fascinating in her unique life-course and subjectivity, and articulating a reality lived in all the complex ordinariness of the everyday and thus shared with others” (29). Elise HuguenyL éger considers the journal and journalistic writing of Ernaux and Duras, especially La vie extérieure and the latter’s Le monde extérieur, and argues that the two authors ultimately have very different objectives: while Duras “regarde le dehors en espérant y trouver des traces d’elle-même,” Ernaux “espère [...] que les autres trouveront en elle des reflets d’eux-mêmes” (39). The image of life in a modern Parisian suburb, Cergy-Pontoise, is the focus of Fiona Handyside’s comparative look at Ernaux’s journaux extimes and Eric Rohmer’s 1987 film, L’ami de mon amie; both writer and filmmaker, she concludes, portray the interaction between individual and milieu as more complex, and ultimately more positive, than scholarly treatments of the question have suggested. For Welch, the journaux extimes, like the images of Sophie Calle, reveal the impact of increasingly rapid and pervasive technological change on the individual’s sense of identity. Fell contributes an engaging reading of L’usage de la photo “as an ‘atypical’ breast cancer narrative,” one that represents the experience “both openly [...] and irreverently, without recourse to hackneyed truism or predictable narrative structure” (73). And in what may be the most provocative article, Ruth Cruickshank calls into question the extent to which Ernaux’s two journaux extimes do in fact reflect the principles espoused by Bourdieu and endorsed so enthusiastically by Ernaux herself. As is invariably the case with collections such as this one, some contributions (those of Holmes and Fell come to mind) are more substantial and more effectively presented than others, but anyone interested in Ernaux’s body of work—particularly what the editors term the “socio-ethnographic” aspects of it—will certainly find this special issue worth reading. University of Kansas John T. Booker HÉLISENNE DE CRENNE. Les épîtres familières et invectives. Le songe. Éd. Jean-Philippe Beaulieu. Saint-Étienne: PU de Saint-Étienne, 2008. ISBN 978-2-86272-489-8. Pp. 188. 12 a. Hélisenne de Crenne, rappelons-le, est probablement le nom de plume d’une certaine Marguerite Briet (?-après 1552), épouse picarde de Philippe Fournel, sieur de Crenne. Dans les quinze dernières années, les Éditions Champion ont mis à la disposition des seiziémistes les œuvres de cette autrice jusque là mal connue : en 1996 paraissaient, par les soins de Jerry C. Nash, les Epistres familieres et invectives; l’année suivante, Christine de Buzon nous proposait une édition des Angoysses douloureuses qui procedent d’amours; enfin, en 2007, Jean-Philippe Beaulieu et Diane Desrosiers-Bonin s’alliaient pour publier le Songe de madame Helisenne. Ces trois textes, datant de 1538 à 1540, auxquels on pourrait encore ajouter la traduction de Quatre premiers livres de l’Eneyde (1541), constituent une série de discours féministes avant l’heure ayant pour objet les conflits moraux d’une femme mariée, confrontée à la passion sensuelle et à l’autorité de son époux. À bien des égards, nous nous trouvons placés ici entre l’Heptaméron et la Princesse de Clèves. 170 FRENCH REVIEW 85.1 Cependant, à côté de ces éditions savantes, il faut aussi rendre grâce à Éliane Viennot d’avoir accueilli ces trois mêmes textes dans la collection verte qu’elle dirige, “La Cité des Dames”, à l’Université de Saint-Étienne. C’est ainsi qu’en 2005 Jean-Philippe Beaulieu nous donnait les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amour (voir notre compte rendu, FR 80.3) et récidivait, trois ans plus tard en réunissant sous une même couverture les Épîtres familières et invectives et le Songe de madame Hélisenne. Nous disposons donc désormais de l’ensemble du “corpus hélisénien” en format de poche et pour un prix modique. La décision éditoriale de Beaulieu double en fait celle de Charles Langelier qui, dès 1543...

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