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du texte” (64). “Les Chasses fantastiques, motif récurrent du romanesque corse?” d’Isabelle Casta traite le thème du mazzeru, chasseur fantastique qui tue en rêve un animal, double d’un être humain qui mourra par la suite (73). Dans “De quelques inquiétants loups-garous: pour une définition du fantastique québécois”, Roberto Addino examine dans des contes québécois du dix-neuvième siècle les connotations religieuses et la portée populaire et moralisatrice qui créent un “fantastique didactique, aplati et édulcoré” (148). “La géographie fantastique du post-humain francophone” d’Hervé-Pierre Lambert étudie la version française du post-humain en faisant référence surtout à des œuvres de Michel Houellebecq, Pierre Bordage et Maurice Dantec. Lambert relève aussi bien les caractéristiques spécifiques de la vision francophone de ce motif d’origine nord-américaine que des caractéristiques communes à la tradition dans laquelle il s’inscrit. Dans “White de Marie Darrieussecq ou les géographies du vide”, Philippe analyse trois sortes de géographies: celle des protagonistes, celle des lieux, et celle des “espaces du non-dit ou de déjà dit resté en blanc” (selon la terminologie d’Umberto Eco) (161). Deux articles examinent la littérature chinoise et son influence sur le fantastique français. Le parfois lapidaire “L’intertexte des contes fantastiques chinois chez Segalen, Claudel et Morand” de Jun-Pei Liao discute la présence de motifs communs aux contes chinois dans des œuvres francophones et anglo-saxonnes, tandis que l’étude comparatiste de Roger Bozzetto “Rêves et doubles dans les textes ‘fantastiques’ chinois et français” traite le motif de l’espace onirique, ses relations avec la veille, et ses liens avec le motif du double et de la métamorphose dans les deux traditions littéraires. Eastern Illinois University Kathryn M. Bulver FELL, ALISON S., and EDWARD WELCH, eds. Annie Ernaux: Socio-Ethnographer of Contemporary France. Nottingham French Studies 48.2. ISBN 978-0-8535-8254-0. Pp. 94. $60. In articulating their rationale for this special issue of Nottingham French Studies, Alison Fell and Edward Welch underline two goals: to privilege those texts of Annie Ernaux “in which the focus is more evidently ‘extérieur’” (2) (namely, Journal du dehors and La vie extérieure) and to put into fresh perspective her most recent works (L’usage de la photo and Les années) “by placing them side by side with those of other artists, thinkers, writers, autobiographers and filmmakers who share some of her aesthetic, political and socio-ethnographic concerns ” (3). Interestingly enough, in a brief interview with the editors, Ernaux declares that she does not feel any real sense of affinity with the other figures— Colette, Sophie Calle, Marguerite Duras, Eric Rohmer—proposed by the editors: “ceux que vous citez ne participent pas, ou très peu, de mon ‘horizon de questionnement ’: je veux dire, ceux par rapport auxquels on se confronte, on se situe, ou avec lesquels on entretient un rapport de ‘fraternité’” (8). In her “Raisons d’écrire,” also reproduced in this issue (10–14), Ernaux stresses on the other hand her great admiration for the work of Pierre Bourdieu, whose notion of “confession impersonnelle,” she feels, “me paraît pouvoir définir le mieux mon travail, de façon de plus en plus consciente, à partir de La place” (13). In the first of the contributions by critics, Diana Holmes shows how Colette Reviews 169 and Ernaux, their differences notwithstanding, both project “the strong and pleasurable sense of a ‘real’ woman behind the texts, at once fascinating in her unique life-course and subjectivity, and articulating a reality lived in all the complex ordinariness of the everyday and thus shared with others” (29). Elise HuguenyL éger considers the journal and journalistic writing of Ernaux and Duras, especially La vie extérieure and the latter’s Le monde extérieur, and argues that the two authors ultimately have very different objectives: while Duras “regarde le dehors en espérant y trouver des traces d’elle-même,” Ernaux “espère [...] que les autres trouveront en elle des reflets d’eux-mêmes” (39...

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