Abstract

Abstract:

À l’approche du centenaire de la colonisation française en Algérie (1920–1930), un mouvement politico-littéraire nommé “algérianisme” vit le jour. Ses promoteurs crurent voir l’émergence d’un “peuple neuf” en Algérie, capable de se débarrasser de la tutelle métropolitaine. Or, l’ambiguïté de leur discours et de leur positionnement politico-culturel paraît symptomatique des tumultueux rapports franco-algériens de l’époque moderne. Nous avons donc voulu voir en quoi les oeuvres de fiction de ce cercle d’intellectuels coloniaux et de leurs protégés arabo-berbères pouvaient relever de la littérature mineure, telle qu’elle fut définie par Deleuze et Guattari dans leur essai, Kafka, pour une littérature mineure.

pdf

Share