In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

enfermer et qui pourraient les empêcher d’être reconnues comme poètes à part entière en ramenant leur originalité à une étiquette commune. Certaines offrent même des alternatives à ces catégories, comme Jeanne Hyvrard qui met de côté la notion de patriarcat pour la remplacer par celle de “logarcat” (128, 132), ou Jacqueline Risset qui pose la non-identité au centre de son écriture (271), ou encore Marie Étienne qui revendique l’importance de l’authenticité de soi (103). En plus de ce refus des catégorisations, les poètes interrogées manifestent leur intérêt pour la littérature étrangère. Si plusieurs déclarent s’inscrire dans les traditions de Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé et Char, elles mentionnent également nombre d’écrivains étrangers, le plus souvent anglophones, allemands ou italiens, qui les ont influencées, soit dans leurs lectures, soit à travers la traduction . En effet, Annie Salager, Claire Malroux, Vénus Khoury-Gata et Jacqueline Risset sont aussi des traductrices accomplies. Cette volonté d’ouverture vers ce qui est différent contraste véritablement avec ce que certaines décrivent comme l’esprit de fermeture et de repli sur soi qui caractériserait actuellement les institutions culturelles françaises et qui renforcerait même une certaine tradition misogyne (Hyvrard insiste particulièrement sur ce sujet). En donnant la parole à ces vingtet -une auteures, ce livre fait un premier pas essentiel vers une meilleure connaissance de la poésie française contemporaine tout en attestant de la vitalité d’un genre que l’on présente parfois comme menacé en France. Ripon College (WI) Dominique Poncelet TRÉMOLIÈRES, FRANÇOIS. Fénelon et le sublime: littérature, anthropologie, spiritualité. Paris: Champion, 2009. ISBN 978-2-7453-2020-9. Pp. 727. 110 a. At the beginning of this substantial and original study of the sublime in Fénelon, François Trémolières recognizes the difficulty of his subject: “La notion de sublime a quelque chose d’hyperbolique, d’excessif, qui porte à l’utiliser, d’une certaine façon, quand les mots manquent, et comme le signal en fait de cette incapacité à formuler, à exprimer, a fortiori à argumenter un jugement” (16). The approach throughout this carefully argued and meticulously documented book remains asymptotic, as Trémolières traces the complex contours of Fénelon’s thought without drawing any simple or synthetic conclusions. This study will provide insights to scholars interested in any of Fénelon’s writings, including Télémaque, the Discours sur la poésie épique, the Dialogues sur l’éloquence, the Gnostique de saint Clément d’Alexandrie, the Explication des maximes des saints, Fénelon’s philosophical refutations of Descartes and Malebranche, his Lettre à l’Académie, and his personal correspondence. Where necessary, Trémolières provides historical background on Fénelon’s life at the court of Louis XIV, his relationships with Mme de Maintenon and Mme Guyon, his position as tutor to the dauphin, and his debates with Bossuet and Boileau. Ironically, the bishop who so famously denounced the agitation of worldly activity was a particularly worldly bishop, and as Trémolières shows, his spirituality and morality corresponded to a politics and a form of social engagement. Most of the book’s six chapters focus on the central concepts in the system of belief and thought Fénelon sought to put into action. Fénelon articulates a theory of virtuous eloquence that manifests itself in a rhetoric of gentle persuasion toward conversion. The orator conveys the sublime simplicity of scripture so that its inherent eloquence may move the audience to Reviews 367 greater virtue. Unlike Bossuet, who on Trémolières’s account aims to spark direct revelation with overpowering oratory, Fénelon strives for simplicity, humility, and the emotional attachment and even familiarity of his congregation to lead them to divine truth. For Fénelon, the power of christic speech lies in its simplicity and familiarity. In the literary portion of this study, Trémolières makes the connection between religious rhetoric and a style of writing, a poetics subtended by a morality of simplicity, humility, and ultimately denial of self. The search for the sublime apprehension of God...

pdf

Share